Auteur : Joseph MAJAULT.
 
Tome 14 - Colonne 1299
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Titre de l'article : SULIVAN (JEAN ; JOSEPH LEMARCHAND), prêtre, 1913-1980.
Début de l'article :
— 1. Biographie. — 2. Spiritualité et oeuvres.
1. VIE.
— De son vrai nom : Joseph Lemarchand, celui qui signera son oeuvre du pseudonyme de Jean Sulivan est né à Montauban-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine) le 30 octobre 1913. Son père, fermier, est tué à la guerre trois ans plus tard et sa mère se remarie en 1919. En 1927 Joseph Lemarchand entre au petit séminaire de Châteaugiron puis, en 1932, au grand séminaire de Rennes. Il est ordonné prêtre le 29 juin 1938, achève sa licence de philosophie et est nommé professeur au collège Saint-Vincent qu'il quitte en 1946 pour devenir d'abord aumônier des étudiantes puis, un an plus tard, des étudiants. Dès la fin de la guerre il a contribué à créer « La Renaissance spirituelle » (centre de rencontres, cycle de conférences, bibliothèque) et « La Chambre Noire » (ciné-club d'art et d'essai) qu'il animera pendant plusieurs années. En 1949 il fonde, toujours à Rennes, le journal mensuel Dialogues-Ouest auquel il donne régulièrement des articles sous des signatures diverses jusqu'à la publication du dernier numéro (1954). Quatre ans plus tard son premier livre : Le Voyage Intérieur sort des presses aux Éditions Plon sous le nom de Jean Sulivan. Il a quarante-cinq ans. Nombreuses et de formes variées : romans, essais, récits, nouvelles, textes-paraboles, les oeuvres vont dès lors se succéder d'année en année. Divers prix soulignèrent, entre 1964 et 1967, la valeur littéraire de l'oeuvre et procurèrent à son auteur une audience assez large. En 1967, avec l'accord des autorités ecclésiastiques, Jean Sulivan quitte Rennes pour s'installer à Paris. Libéré de fonctions pastorales, il se consacre exclusivement à l'écriture. Deux événements importants ont déjà marqué sa vie : un voyage aux Indes (Le plus petit abîme) et la mort de sa mère (Devance tout adieu). D'autres voyages : Grèce, Maroc, États-Unis lui fourniront le prétexte d'un dialogue de caractère philosophique (L'Obsession de Delphes) ou le décor de fictions (D'amour et de mort à Mogador, Joie errante). De 1968 à 1974, Jean Sulivan signe des recensions 1300 dans le...

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