Auteur : Michael O’CARROLL.
 
Tome 15 - Colonne 85
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Titre de l'article : TAYLOR (MARIE-MADELEINE), fondatrice, 1832-1900.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Écrits spirituels.
1. VIE.
— Frances Margaret Taylor est née le 20 janvier 1832 ; elle était la dernière de dix enfants. Ses parents étaient Henry Taylor, protestant, pasteur de Stoke Rochford, dans le Lincolnshire, et sa mère Louisa Mary Jones. A la mort du père en 1842, la famille partit pour Londres. Frances reçut toute son éducation à la maison. Elle se sentit bientôt attirée par la vie dans une fraternité anglicane dirigée par Miss Sellon, à Devonport. Mais, après quelques mois passés à soigner les victimes du choléra, elle revint à la maison ; son zèle put alors se manifester dans le service des pauvres de Londres. Vint ensuite la guerre de Crimée. Frances fut parmi les volontaires qui se joignirent à Florence Nightingale (1854). Les conditions des blessés étaient effrayantes. Frances, appellée aussi Fanny, se dévoua autant qu'elle put. Elle s'inspirait des exemples des Filles de la Charité — des françaises — et des religieuses irlandaises de la Merci. Ce fut auprès des soldats catholiques irlandais, mourants, qu'elle prit la décision d'embrasser la foi catholique. La future fondatrice, devenue catholique, retourna en Angleterre, avec pour but le service des pauvres, et décidée à révéler au public anglais les souffrances des blessés de la guerre. Ce fut le sujet de son premier livre, Eastern Hospitals and English Nurses, 1856 (355 p.). Dès lors, elle s'appuie sur ses amis catholiques, surtout le Dr Manning, futur cardinal, le jésuite James Clare, son directeur spirituel, et Lady Georgina Fullerton, récemment convertie au catholicisme. Après une visite aux Filles de la Charité, rue du Bac à Paris, une tournée dans des couvents en Irlande, et l'étude d'une nouvelle congrégation qui s'adonnait en Pologne au même type d'activités que celles que Frances voulait réaliser en Angleterre, elle fut encouragée à continuer son travail de manière indépendante : quelques compagnes s'étaient déjà jointes à elle dans une action en faveur des filles pauvres de Londres. Les autorités de la congrégation polonaise des « Pauvres Servantes de la Mère de Dieu » encourageaient volontiers une affiliation, lui donnant toute liberté pour adapter leurs constitutions. Éventuellement, elle pourrait ne prendre que leur nom ; ce qu'elle...

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