Auteur : Gilbert CHÉREST.
 
Tome 6 - Colonne 570
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Titre de l'article : GODY (SIMPLICIEN), bénédictin, 1600-1662.
Début de l'article :
— Jean Gody est né à Ornans (Doubs), où il fut baptisé le 16 février 1600. On ne sait où il fit ses humanités. Entré à dix-sept ans au noviciat de Saint-Vincent de Besançon, monastère de la congrégation de Saint-Vanne, il y fit profession le 24 juin 1618. Le chapitre général de 1623 l'envoie à Faverney pour y enseigner ; il s'y trouve sous la conduite d'un spirituel éprouvé, Claude-Hydulphe Brenier, qui l'engage dans la voie de l'oraison et qui le détache comme supérieur et professeur au collège d'Arbecey nouvellement bâti et relevant de son monastère. Quatre ans plus tard, en 1627, le chapitre général le désigne pour l'abbaye de Saint-Nicolas de Port, près de Nancy, où le 571 prieur Hubert Rollet lui confie l'enseignement des humanités dans le collège qu'il venait d'ouvrir. Après un séjour d'un an au prieuré de Montroland, près Dole, qui venait d'être rattaché à la congrégation de Saint-Vanne (1631), Gody est appelé auprès de Hubert Rollet, grand prieur de Cluny, à Paris ; il y reste dix-huit ans comme maître des novices et y subit les échecs répétés des tentatives de réforme de Cluny par Saint-Vanne. En 1649, il rentre dans sa congrégation d'origine comme principal du collège Saint-Jérôme de Dole ; l'année suivante, il est élu prieur de Saint-Vincent de Besançon et, en 1653, visiteur de Franche-Comté. Mazarin ayant repris, avec autant de maladresse que son prédécesseur Richelieu, le projet de réforme de Cluny, Gody, qui venait d'être prieur à Jouhe (1655-1658), revint à Paris (1659) ; la mort de Mazarin, en 1661, fit avorter la réforme et Gody rentra à Saint-Vincent, où il fut chargé de la paroisse de Saint-Marcellin ; c'est là qu'il mourut, le 13 avril 1662. 1. Avant son premier séjour à Paris (1632), les oeuvres de Gody sont de pieux divertissements poétiques (Richecourt, tragi-comédie, Saint-Nicolas, 1628 ; Odes sacrées pour l'honeste récréation de toutes personnes, ibidem, 1629 ; Les honestes et diverses poésies de Placidas Valornancien, Nancy, 1631 ; 2e éd. remaniée, Paris, 1632 ; Humbertus, tragédie, Paris, 1632). Gody y révèle une âme sensible aux beautés de la nature, à travers lesquelles il cherche « l'Ami », Jésus...

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