Auteur : Carlos ALONSO.
 
Tome 15 - Colonne 830
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Titre de l'article : THOMAS DE JÉSUS (DE ANDRADE), OSA, 1529-1582.
Début de l'article :
— Tomé de Andrade, religieux augustin, est peut-être l'écrivain spirituel le plus connu du Portugal. Né à Lisbonne en 1529, il était le fils de Fernando Alvarez de Andrade, de la maison des comtes de Lemos, de Galice (Espagne), une des familles les plus estimées par le roi du Portugal Jean III, et d'Isabel de Paiva. Tomé eut une soeur : Violante, qui épousa le comte de Linhares, et deux frères : Diego de Paiva, théologien de Jean III au concile de Trente, et son puîné l'augustin Cosme de la Presentación ; ce dernier, qui fit profession en 1563, mourut à Bologne en 1582, alors qu'il était en route vers l'Allemagne où il était envoyé comme réformateur. Le père confia l'éducation de ses fils Tomé et Diego au réformateur castillan de la province portugaise des Augustins, Luis de Montoya (DS, t. 10, col. 1695-96), qui passa plusieurs années à la direction du collège de son ordre à Coïmbre. C'est à ce collège de Coïmbre que mûrit la vocation de Tomé à la vie religieuse, surtout après qu'il eut été sauvé miraculeusement de la noyade dans le rio Mondego ; ce fait est rapporté par son biographe l'archevêque de Goa et de Braga, Alejo de Meneses f 1617. Tomé fit son noviciat au couvent de Notre-Dame de Grâce de Lisbonne et y fit profession le 27 mai 1548 (cf. la liste récemment publiée des professions de la province), et non le 27 mars 1544, comme on peut le lire dans la biographie de Meneses, que d'autres auteurs ont suivie. Pour compléter ses études, Tomé retourna à Coïmbre, où il suivit les cours à l'université. Puis Montoya lui confia la charge de maître des novices, charge délicate qu'il ne donnait qu'à des religieux éprouvés. Tomé exerça cette charge pendant plusieurs années et c'est alors qu'il écrivit les Costumbres del noviciado, qu'a encore connues Meneses. D'après Meneses, Tomé conçut durant ces années, avec l'approbation de Montoya, un projet de réforme pour les Augustins, et cela au moins une dizaine d'années avant la fondation des Augustins Récollets espagnols. L'idée n'eut 831 pas de succès et, après la mort de Montoya (1569), elle occasionna à Tomé l'incompréhension de la part de quelques-uns. Tomé écrivit la biographie de son maître Montoya, biographie conservée, manuscrite, à la bibliothèque...

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