Auteur : André DUVAL.
 
Tome 15 - Colonne 891
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Titre de l'article : THOMAS (ANTONIN ; pseudonyme de DRUGEON, Pierre), dominicain, 1631-1701.
Début de l'article :
— Né à Rennes, Thomas reçut l'habit de l'Ordre au couvent de Dinan le 15 août 1653. Il semble avoir vécu toute sa vie dans ce couvent de Dinan, à l'exception de son temps de formation à Morlaix. Il mourut le 14 février 1701. Religieux observant et pieux, il a publié plusieurs ouvrages de dévotion : Le rosier mystique de la Très-Sainte Vierge Marie ou le Très-Sacré Rosaire, … expliqué en quinze Dixaines d'Instructions solides & morales… Avec la méthode pour faire avec fruit la Dévotion des Quinze Samedis à l'honneur des quinze sacrez Mystères du S. Rosaire, Vannes, Vve Jean Galles & G. Le Sieur, 1686, in-12°, 492 p. (les p. 481-92 traitent de la Confrérie du S. Nom de Jésus) ; 2e éd. « revue et corrigée par l'auteur » (Rennes, 1698, 446 p.). L'« epistre à la très sainte Vierge », en tête du volume, est signée Antonin Thomas, alors que dans la première éd. on ne lit que les initiales A.T. (voir DS, t. 9, col. 1075). La devotion à la sainte Véronique, ou la reparation des ignominies & des outrages faits à la sacrée face de Notre Seigneur Jésus-Christ, représentée dans le voile de Sainte Berenice (Paris, L. Guérin, 1694, in-12°, 164 p.). L'ouvrage s'adressait à Messieurs de la très dévote Confrairie de la Sacrée-Véronique établie à Nantes. 2e éd. sous le titre La sainte Face d'après un auteur du XVIIe s. La dévotion à la Sainte-Véronique… par le R.P. Antonin Thomas (Tours, Oratoire de la sainte Face, 1889, in-16°, 240 p.) ; elle est précédée (p. 7-36) d'une notice historique, traitant principalement de la Confrérie établie à Nantes dès 1413, notice due à l'abbé P. Giquello, prêtre de la Sainte-Face. En 1688 Thomas obtint du maître de l'Ordre l'autorisation de faire imprimer deux autres ouvrages : Les marques les plus sensibles des tendresses de la T.S. Vierge envers l'Ordre des frères prêcheurs, et Tractatus vitae spiritualis S. Vicentii Ferrerii in gallicum idioma conversum, avec Methodus juvandi infirmos in articulo mortis. Il n'est pas sûr que ces travaux aient été effectivement publiés. L'information sur Thomas repose...

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