Auteur : Manuel de CASTRO.
 
Tome 6 - Colonne 592
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Titre de l'article : GONZALEZ MATEO (DIEGO), franciscain, † 1762.
Début de l'article :
— Entré chez les franciscains de la régulière observance de la province de Burgos, Diego Gonzalez Mateo enseigna la théologie dans les couvents de son ordre ; il fut supérieur de celui de Logroño, examinateur synodal du diocèse de Calahorra, définiteur et provincial de la province de Burgos. Benoît XIV le qualifia de docte pour ses nombreux et solides ouvrages. Il mourut à Logroño entre le 6 juillet et le 17 décembre 1762, après une longue et pénible maladie, alors qu'il préparait l'édition des 5e et 6e volumes de son commentaire sur les Sentences. Nous nous arrêtons principalement à ceux de ses ouvrages qui intéressent la spiritualité. 1) Bellum theologicum adversus diabolicas violentias circa externa de se prava et turpia… (Pampelune, 1745) ; le livre présente d'abord quatre certamina démontrant que Dieu ne peut permettre que le démon violente la créature humaine pour lui faire poser des actes externes mauvais ; si, par impossible, il le permettait, ces actes ne conduiraient pas à l'union mystique par une soi-disant purification passive, mais à la destruction de la vie spirituelle. Suit une Dissertatio theologica (p. 410-512) qui tend à montrer que ces doctrines qu'il vient d'attaquer et que contenait un anonyme paru peu auparavant coïncident avec celles de Molinos ; à partir des condamnations subies par Molinos, Gonzalez Mateo déduit celles qui conviennent aux propositions de l'anonyme. L'ouvrage se termine par des avis (p. 513-564) pour mettre en garde les directeurs spirituels contre les dangers de la direction féminine et des phénomènes extraordinaires. L'auteur tire ses arguments de l'Écriture et des Pères (Jean Chrysostome, Augustin, Grégoire le Grand, Bernard, etc) ; il connaît les doctrines molinosistes et les réfute à partir de la théologie dogmatique. L'ouvrage parut deux ans après les procès, qui firent beaucoup de bruit, contre les religieuses de Corella accusées de ces déviations ; l'inquisition locale travaillait beaucoup alors à extirper toute trace et influence des enseignements de Molinos (J. A. Llorente, Historia crítica de la inquisición española, t. 2, Barcelone, 1870, p. 314). 2) Mystica civitas Dei vindicala ab...

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