Auteur : Giuseppe M. CAGNI.
 
Tome 16 - Colonne 16
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Titre de l'article : UGOLANI (JOSEPH MARIE), barnabite, 1637-1726.
Début de l'article :
— Né à Crémone en 1637, fils du marquis Giovan Francesco Ugolani et de Francesca Raimondi, Giuseppe Maria reçut sa formation humaniste et philosophique au collège des Jésuites de Parme. En 1656, il entra chez les Barnabites dans sa ville natale. Après son noviciat à Monza, il émit ses voeux le 16 septembre 1657, puis fit sa théologie à Milan et fut ordonné prêtre le 23 septembre 1662. Destiné à la prédication pour laquelle il montrait du talent, il fut d'abord envoyé à Casalmaggiore (Crémone), puis en 1671 à Bologne où il commença à être connu et publia ses premières oeuvres. Au chapitre général de 1674, il fut élu supérieur à Spolète, mais bientôt, à la demande du cardinal Vidoni, il fut transféré à Crémone, d'abord comme vice-supérieur, puis comme supérieur (1677). En 1680 il fut destiné à Monza comme prédicateur et directeur spirituel de divers monastères. Il propagea la dévotion au Christ crucifié et fut habituellement le prédicateur de la procession du vendredi saint. Vers la fin du siècle, atteint de graves infirmités, Ugolani ne put plus prêcher. Il fut transféré à la maison mère de Saint-Barnabé à Milan et s'occupa des gentilhommes de l'Oratorio della Presentazione tout en continuant de composer ses ouvrages qui utilisaient ses prédications antérieures. Il mourut à Milan le 9 janvier 1726. Voici ses ouvrages imprimés : Piscina del Purgatorio, Bologne, 1672 (1675 ; Plaisance, 1689). — Piscina della Passione di Cristo, Bologne, 1672. — Avvento, Milan, 1688. — Prediche annuali per tutte le domeniche e feste, Milan, 1695. — Modo di adorare con frutto avanti al Crocifisso le cinque sue sacratissime piaghe, Milan, 1705 (1711). — Invito alle anime divote di meditare ed adorare le cinque sacratissime piaghe del nostro Redentore, Milan, 1711. La doctrine d'Ugolani ne brille pas d'une synthèse théologique personnelle ni de particulières intuitions spirituelles. Avec le goût baroque caractéristique de son temps, il veut « pousser à l'admiration et à la dévotion ». Sa culture, plus que biblique et théologique, est humaniste et patristique ; il utilise beaucoup la mythologie, l'histoire civile, les conciles ; l'hagiographie médiévale et contemporaine lui fournit une mine de miracles...

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