Auteur : Aimé SOLIGNAC.
 
Tome 16 - Colonne 28
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Titre de l'article : ULRICH DE STRASBOURG, frère prêcheur, † 1277.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Œuvres. — 3. Doctrine.
1. VIE.
— Ulrich Engelbert (Ulricus Engelberti) appartenait à la noble famille des Zorn. Né à Strasbourg vers 1225, il entra dans l'Ordre des Prêcheurs vers 1245 et fut élève d'Albert le Grand à Paris, puis au Studium generale de Cologne, dirigé par Albert, de 1248 à 1254 ou plus tard. Ses études finies, il fut assigné au couvent de Strasbourg, où il devint bientôt lecteur en théologie. Ce couvent, dont le prieur était Hugues Ripelin (DS, t. 7, col. 894-96), comptait alors de nombreux étudiants de l'Ordre. L'un d'eux, Jean de Fribourg (DS, t. 8, col. 529-31), assure dans le prologue de sa Summa confessorum qu'Ulrich se fit remarquer par son savoir en théologie et philosophie (cf. M. Grabmann, Studien…, p. 160). En 1272 le chapitre de la province de Teutonie (qui couvrait les régions de langue allemande) l'élut provincial en raison de sa valeur : « morum honestas, litterarum scientia ac vite sanctitas » (cf. lettres des définiteurs au maître général Jean de Verceil, éd. H. Finke, Ungedruckte Dominikanerbriefe des 13. Jahrhunderts, Paderborn, 1891, Ep. 43-44, p. 78-79). Le nouvel élu éleva des protestations en raison de sa mauvaise santé, mais deux lettres de Jean de Verceil (Ep. 45-46) le pressèrent d'accepter. Ulrich exerça ses fonctions avec zèle, visita de nombreux couvents de sa province et fit de nouvelles fondations (cf. infra). En 1277 le chapitre général de Bordeaux le releva de sa charge pour l'envoyer à Paris où il devait enseigner comme bachelier et se préparer ainsi à la maîtrise en théologie. Mais Ulrich mourut avant d'entrer en charge, donc en été ou au début de l'automne, et ne fut jamais magister.
2. ŒUVRES.
— 1° Des catalogues anciens (cf. G. Meersseman, Laurentii Pignon Catalogi et Chronica… Catalogi Stamsensis et Upsalensis scriptorum O.P., coll. Monumenta O.F.P. historica 18, Rome, 1958, p. 26, 61, 72) attribuent à Ulrich des Commentaires sur les Meteorologica et le De anima d'Aristote, de même qu'un autre sur les

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