Auteur : Ernesto ZARAGOZA PASCUAL.
 
Tome 16 - Colonne 68
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Titre de l'article : URÍA Y VALDÉS (BENOÎT), bénédictin, évêque, 1729-1810.
Début de l'article :
— Né à Cangas de Narcea (évêché d'Oviedo) le 21 février 1729 dans une famille noble, Benito Uría prit l'habit bénédictin au monastère de San Salvador de Celanova (Orense) le 10 juillet 1748. Il fit ses études dans les collèges de la Congrégation bénédictine de Valladolid. Il reçut les trois Ordres majeurs le même jour, 3 juin 1754, puis il enseigna à San Vicente de Salamanque (1757-61), à l'université de Irache (Navarre) et au collège San Vicente d'Oviedo (1761-65), où il fit l'oraison funèbre de B. Feijoo (DS, t. 5, col. 122-24) ; dans ce même collège il fut lecteur de Vêpres (1765-67) et directeur spirituel auprès des Bénédictines des monastères de San Pelayo et de Santa María de la Vega, à Oviedo, charge qu'il garda jusqu'en 1767. Il fut enfin abbé de Celanova de 1767 à 1773. Le chapitre général de la Congrégation le chargea de préparer les éditions d'un nouveau Cérémonial (Madrid, 1774) et d'un nouveau Bréviaire (non imprimé). Uría fut encore visiteur, lecteur de théologie morale à Celanova (1773-77) et enfin élu abbé général de sa Congrégation (1777-81). Il prit les doctorats de philosophie, théologie et droit canon le 31 décembre 1778. Sous son généralat, le Breviarium Romano-Monasticum fut édité (2 vol., Madrid, 1779-1780) ; il adressa une lettre circulaire à tous ses monastères et les visita, exhortant à l'observance monastique, à la formation solide des novices et des jeunes profès, à la garde de la clôture et de la pauvreté, à la digne célébration de l'Office divin ; il recommanda aussi d'administrer les sacrements selon le rituel romain. Par ailleurs, il aida à la fondation du séminaire d'Orense. En 1785 le roi Carlos III le présenta pour le siège épiscopal de Ciudad Rodrigo ; préconisé à Rome le 26 septembre de cette année, il fut consacré évêque à Celanova le 26 février 1786. Durant son épiscopat Uría se fit remarquer par son action sociale et charitable en faveur des artisans et des agriculteurs, des orphelins et des veuves. Il publia diverses lettres pastorales, dont certaines furent éditées ensemble (Salamanque, 1793). Il reconstruisit le palais épiscopal et visita tout son diocèse. Il mourut le 21 juin 1810, au cours du siège de Ciudad Rodrigo par les troupes françaises. Il laissait la renommée d'un saint en raison de sa...

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