Auteur : Heinz-Meinolf STAMM.
 
Tome 16 - Colonne 1289
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Titre de l'article : WAIBEL (ALOYS ADALBERT), frère mineur, 1787-1852.
Début de l'article :
— Né le 25 mai 1787 à Seifriedsberg (près d'Immenstadt, Allgäu, Allemagne), Waibel entra dans l'Ordre des Frères Mineurs (province de Bavière) en 1805. Ses études cléricales achevées, il fut ordonné prêtre (16 juin 1816). Dans sa province il exerça d'importantes 1290 fonctions, dont celle de provincial. Il a publié de nombreux ouvrages, parfois sous le pseudonyme de Theophilus Nelk, parmi lesquels une théologie dogmatique (8 vol.) et une théologie morale (8 vol.). Signalons aussi sa biographie du philosophe franciscain Philibert Gruber † 1799. Il mourut dans son village natal le 1er juin 1852. Waibel n'a pas la prétention de faire oeuvre de haute volée scientifique ou réflexive. Il cherche à répondre aux questions de l'existence et à proposer à ses lecteurs un enseignement sérieux du christianisme. Ce faisant, il situe l'homme dans l'histoire du Salut, de la création au jugement dernier. Tout fut créé parce que Dieu l'a voulu et comme il l'a voulu. Toute vérité, tout bien, toute beauté sont pour cette raison reflet de la Vérité, du Bien, de la Beauté de Dieu, de l'Absolu. Tout ce qui était néant ne peut que retourner au néant dès lors que la cause créatrice n'y est plus présente. La présence de Dieu en Adam et Ève devait les protéger de la mort et les faire accéder à la récompense éternelle. A cause du péché cette immortalité fut perdue. Puis Waibel présente l'Incarnation et la Rédemption, l'instauration de l'Église et des sacrements, et termine avec les fins dernières. Dans l'immortalité bienheureuse ou damnée, tous sont assignés à la glorification de Dieu ; ceux qui ne le font pas dans et par l'amour le font à travers le châtiment. Selon l'auteur, dans ces ultimes considérations se trouve la dernière et plus profonde réponse à la question du sens et du but de l'existence humaine. Die Mystik (1834, 560 p.) de Waibel intéresse plus directement la spiritualité. L'auteur y suit de près les Institutiones mysticae de D. Schramm († 1797 ; DS, t. 14, col. 442-44). En son temps l'ouvrage n'a pas manqué d'intérêt ni de valeur. Mais l'enseignement traditionnel qui y est présenté sera éclipsé par le rayonnement bientôt européen de Die christliche Mystik de...

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