Auteur : Carlo LONGO.
 
Tome 16 - Colonne 1358
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Titre de l'article : WEISS (ALBERT-MARIE), dominicain, 1844-1925.
Début de l'article :
— Né à Indersdorf (Haute-Bavière) le 22 avril 1844, de François de Paule, médecin, et de Catherine Steiger, Weiss reçut à son baptême le prénom d'Adalbert. Après avoir fréquenté quelque temps l'université de Munich, il entra en 1866 au séminaire de Freising et fut ordonné prêtre le 27 juin 1867 pour le diocèse de Munich-Freising. Il poursuivit ses études en diverses universités allemandes et fut reçu docteur en théologie, le 30 juillet 1870, à Munich. Il enseigna pendant quelques années au séminaire de son diocèse et commença à écrire. Mais il entra dans l'Ordre des Prêcheurs et reçut l'habit le 19 juillet 1876 au couvent de Graz, de la province austro-hongroise. Il émit sa profession le 21 juillet de l'année suivante, sous les prénoms d'Albert-Marie. Après son noviciat il fut tout de suite destiné à l'enseignement ; ce qu'il fit à Graz et à Vienne durant une dizaine d'années, sauf deux séjours, l'un à Rome pour se joindre aux savants dominicains qui envisageaient une édition critique de Thomas d'Aquin, et l'autre à Luxembourg pour y fonder un couvent de son Ordre. Lorsque l'université de Fribourg (Suisse) fut fondée et qu'une convention fut passée entre le gouvernement cantonal et l'Ordre dominicain en vue de la gestion de la faculté de théologie (31 déc. 1889), Weiss et deux de ses confrères y furent envoyés. Weiss enseigna la sociologie (1890-92). Intéressé par les questions sociales et économiques qui se débattaient alors, il entra en contact avec les personnalités du mouvement social chrétien et fut membre de l'Union de Fribourg. Après quelques années d'enseignement en Autriche, il revint à Fribourg en 1895 et y occupa la chaire d'apologétique jusqu'en 1919, date à laquelle il se retira de l'enseignement. Il mourut au couvent Saint-Hyacinthe de Fribourg le 15 août 1925. 1359 Weiss fut un théologien prolifique, sensible aux problématiques de son temps, et il combatit vigoureusement pour défendre un certain modèle de christianisme contre les courants de pensée représentés par le luthéranisme, le rationalisme, le libéralisme et le modernisme. Ses nombreux ouvrages d'apologétique eurent une assez large diffusion, en particulier dans les milieux attachés à l'intransigeance doctrinale. Le plus connu est son Apologie des...

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