Auteur : James HOGG.
 
Tome 16 - Colonne 1410
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Titre de l'article : WHYTFORD (WHITFORD ; RICHARD), brigittin, vers 1478-vers 1542.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Écrits
1. VIE.
— Richard Whytford, appelé aussi dans les différents registres : Whitford, Whitforde, Whytforde, Whitteforde, Whytteforde, Whitteford, Wythforth, Wytfurth, est né, probablement, dans le Flintshire (Pays de Galles) ; il a déclaré, à l'université de Paris lors de son inscription, appartenir au diocèse de Saint-Asaph qui comprenait la totalité du Flintshire. Si l'on compte qu'il passa sept ans dans les universités, il a dû naître autour de 1478, s'il s'est inscrit à l'université, comme c'était l'habitude, à 14 ou 15 ans. Certaines sources autorisées indiquent qu'il étudia à l'université d'Oxford, mais aucun document ne le confirme. Il résida sûrement à Cambridge de 1496 à 1411 1497, malgré le fait qu'il obtint ses grades à l'université de Paris en 1498 et y fut déclaré maître-es-arts en 1499. Il fut nommé fellow à Queen's College, Cambridge, le 3 mars 1498. En 1497 il avait obtenu un congé de Queen's College pour accompagner le jeune William Blount, quatrième Lord Montjoy, à Paris, où ils vécurent un certain temps dans le Quartier latin avec Érasme, qui, à l'époque, était encore simple tuteur (cf. P.S. et H.M. Allen, Opus Epistolarum Des. Erasmi Roterdami, Oxford, 1906, t. 1, p. 226, n. 89). Whytford et Montjoy retournèrent en Angleterre en 1499, en même temps qu'Érasme ; c'est dans la résidence de campagne des Montjoy qu'ils se lièrent d'amitié avec Thomas More. L'amitié des Montjoy s'est avérée importante pour Whytford puisque par la suite il trouva refuge et protection chez Charles, fils de William, dans les jours difficiles, après la suppression de l'abbaye de Syon en 1539. Whytford était devenu un assez bon latiniste et ses ouvrages montrent qu'il avait une bonne connaissance des méthodes de la philosophie scolastique, quoiqu'il n'en fût pas très enthousiaste. Lorsqu'il était fellow à Queen's College, il était surtout occupé à des travaux administratifs, mais il trouva le moyen de faire deux tournées de prédication. Il n'existe pas de documents qui prouvent que Whytford eut des contacts avec les cercles humanistes à Cambridge, où John Fisher résidait depuis 1483, devenant vice-chancelier...

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