Auteur : Andrew LOUTH.
 
Tome 16 - Colonne 1434
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Titre de l'article : WILBERFORCE (ROBERT ISAAC), théologien, 1802-1857.
Début de l'article :
— Né à Clapham en 1802, Robert Isaac Wilberforce était le frère aîné de Henry William, qui l'a précédé dans sa conversion au catholicisme, et de Samuel, futur évêque anglican d'Oxford. Il fit d'abord des études auprès de tuteurs privés, dans la maison de son père, puis entra à Oriel College, Oxford. En 1828 il devint tuteur à Oriel, en même temps que J.H. Newman et H. Froude. En 1831 il quitta Oxford et 1435 voyagea sur le continent ; il ne revint jamais à Oxford. En 1832 il fut curé à East Farleigh dans le Kent ; en 1840 il partit pour Burton Agnes dans le Yorkshire. En 1841 il devint archidiacre de l'East Riding. En 1843 commença une longue correspondance entre lui et le futur cardinal H.E. Manning, correspondance qui eut une profonde influence sur les deux. En 1850, Manning, Wilberforce et W.H. Mill, professeur d'hébreu à Cambridge, publièrent une « déclaration » en réponse au jugement de Gorham, expliquant le sens limité qu'ils étaient prêts à accepter de donner à la suprématie royale en matière de religion. Manning fut reçu dans l'Église catholique l'année suivante. Wilberforce le suivit le 1er novembre 1854, à Paris. Il mourut trois années plus tard, à Rome, où il étudiait en vue du sacerdoce. Il fut enterré à Santa Maria sopra Minerva. Wilberforce n'était nullement ambitieux ; il se consacrait entièrement à toute cause pour laquelle il s'engageait. Il était mieux formé académiquement et théologiquement que Newman et Manning, aussi sa mort priva-t-elle l'Église catholique d'Angleterre d'un apologiste de valeur. Ses principaux ouvrages de théologie sont : The Doctrine of the Incarnation of our Lord Jesus Christ (1849), The Doctrine of Holy Baptism (1849) et The Doctrine of the Holy Eucharist (1853). Il y développe sa compréhension de l'Église et des sacrements, basée sur un retour à la christologie patristique, avec une insistance sur la nature personnelle des relations de Dieu avec l'humanité, relations qui culminent dans l'incarnation personnelle de Dieu en Jésus Christ, et se continuent dans les sacrements que Wilberforce considérait comme une « extension de l'Incarnation ». Ce dernier ouvrage, par son enseignement, sans aucune compromission, sur la...

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