Auteur : Gordon S. WAKEFIELD.
 
Tome 16 - Colonne 1448
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : WILLIAMS (WILLIAM), méthodiste, 1717-1791.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Œuvres. — 3. Spiritualité.
1. VIE.
— W. Williams est né en 1717 près de Llandovery, au village de Pantycelyn, nom sous lequel il est souvent connu, à la manière galloise. Sa mère Dorothy était anglicane et son père, John Williams † 1742, non-conformiste ; il était un « Ancien » de l'église presbytérienne, mais en 1740 il fit sécession avec d'autres calvinistes ; ils formèrent l'église indépendante de Glyn y Pentan. William reçut une bonne éducation dans une académie Dissenting dont les programmes d'études étaient plus ouverts sur le monde contemporain que dans la plupart des universités ; il y apprit l'hébreu et le grec, éléments vitaux pour ses futures études théologiques. Puis William fut envoyé faire des études de médecine à Llwyn Llwyd ; mais en 1738, ayant entendu le méthodiste Howel Harris (1714-1773), principal fondateur du calvinisme méthodiste gallois (cf. DNB, t. 9, 1917, p. 6-7), prêcher à Talgarth, il résolut de se consacrer au ministère ecclésiastique. À cette époque le Revival gallois, comme celui de l'Angleterre et de l'Écosse, avait déjà commencé. En 1740 Williams fut ordonné diacre et nommé curé de plusieurs paroisses de la montagne. Ses liens avec les méthodistes G. Whitefield, Howell Harris et surtout avec les Wesley devinrent très étroits. Cependant, en théologie, il n'était pas arminien, mais calviniste. En janvier 1743, il assista à la première « association » méthodiste ; à la seconde, qui se tint à Watford près de Cardiff au mois d'avril de la même année, on lui demanda de démissionner de son poste de curé. Il n'eut plus aucune fonction reconnue dans l'Église et ne demanda pas à être ordonné prêtre. En 1749 il épousa Mary, fille de Thomas Francis. Williams et sa famille étaient membres de la « Société » méthodiste de Cil y Cwm. Lui-même prêchait régulièrement dans plusieurs villes du Pays de Galles, et il passait plusieurs semaines, chaque année, dans des tournées d'évangélisation. Il continua ces activités évangélisatrices jusqu'à la fin de sa vie. Il mourut le 11 janvier 1791.
2. ŒUVRES.
— Williams se distingua comme théologien de la seconde...

[...]



Cet extrait est constitué d'environ 1 page et l'article complet contient 4 pages.