Auteur : Paul BAILLY.
 
Tome 7 - Colonne 87
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Titre de l'article : HAUSHERR (MELCHIOR), jésuite, 1830-1888.
Début de l'article :
— Né à Hattwyl-bei-Cham (canton de Zug, Suisse) le 9 avril 1830, Melchior Hausherr, ancien élève des jésuites, à Schwyz et Innsbruck, et des bénédictins à Einsiedeln, entra dans la compagnie de Jésus le 7 octobre 1849. Il commença son noviciat à Issenheim sous la direction de Pierre Cotel (DS, t. 2, col. 2419-2420) ; durant sa théologie à Paderborn, il eut comme recteur Antoine Anderledy, futur général de la compagnie. Après son ordination sacerdotale (1858), on le trouve maître des novices à Münster (1861-1864), puis ministre et économe à Maria Laach (1864-1872), Feldkirch (1873-1882) et Aalbeek (Pays-Bas). En même temps, il enseigne la théologie morale et dirige, plusieurs années, une congrégation mariale. Il mourut à Kerkrade (Limbourg hollandais), le 14 août 1888. M. Hausherr a publié : 1° Une traduction allemande, avec notice biographique et notes critiques, du Liber de corpore et sanguine Domini de Paschase Radbert (Mayence, 1862). 2° Des biographies, en allemand, de Pierre Canisius (Fribourg-en-Brisgau, 1865), Jean Berchmans (Mayence, 1866) et Alphonse Rodriguez (Paderborn, 1868) ; Die geheiligste Handarbeit (Mayence, 1873), ménologe de frères coadjuteurs jésuites ; Die drei Jugendpatrone (Mayence, 1877), sur Louis de Gonzague, Stanislas Kostka et Jean Berchmans. — 3° Compendium coeremoniarum… (Fribourg-en-Brisgau, 1866), commentaire des rubriques de la messe. 4° Sous le pseudonyme de Jérôme de Seedorf, Die Ascese, die wahre und die falsche (Mayence, 1874), traité spirituel destiné à éclairer et stimuler les fidèles. L'ascèse doit assurer « l'acquisition de la plus grande ressemblance possible avec Dieu » (p. 14) par la recherche incessante d'« un amour de Dieu plus parfait et plus intime » (p. 15). La méditation dispose « à se 88 prêter à l'action de la grâce » (p. 43) et assure de quoi « nourrir, échauffer et mouvoir le coeur » (p. 49) ; on y joindra la mortification, c'est-à-dire « le détachement parfait de toute créature et de soi-même », car « la mortification concourt admirablement avec la prière » dans l'acquisition de l'union à Dieu (p. 66). Suit une mise en garde contre les déviations possibles dans la pratique de...

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