Auteur : Vladimir J. KOUDELKA.
 
Tome 7 - Colonne 180
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Titre de l'article : HENRI DE BITTERFELD (HENRICUS WENCESLAI VENKEN), dominicain, † vers 1405.
Début de l'article :
— Né à Bitterfeld (Saxe), Henri entra au couvent de Brzeg (Brieg) de la province dominicaine « polonaise » en Silésie. Il fréquenta plusieurs universités étrangères et il enseigna ensuite, jusqu'à sa mort, au Studium de l'ordre et à l'université de Prague. Ses écrits, à 181 l'exception du traité De horis canonicis (sous le nom d'Henri de Hassia, Hain, n. 8406), sont inédits. En dehors de ses traités sur la réforme de l'ordre dominicain et sur la communion quotidienne des laïcs (ces deux points sont étudiés, supra, t. 5, col. 1511-1512), il prit parti dans deux controverses, vives alors à Prague, concernant l'indulgence de l'année jubilaire (De largitione et virtute indulgentiarum anni iubilei, 1393-1394) et les privilèges pastoraux des ordres mendiants (Determinatio super audientia confessionum, 1396). Ses oeuvres de moindre étendue ont surtout pour objet la formation et la sanctification du clergé : Collatio sacerdotum, Determinatio contra simoniam et De horis canonicis. Dans son ouvrage principal, De vita contemplativa et activa (ms complet à Munich, Clm 28449, f. 1-47 ; d'autres mss n'en contiennent que la première partie, De vita contemplativa), dédié à Hedwige, reine de Pologne († 1399), il traite les questions de la vie contemplative et de la vie active qui suscitaient alors beaucoup d'intérêt à Prague. La première partie (De contemplatione) expose successivement la disposition à la contemplation, l'acte de la contemplation et l'effet bienfaisant de la vie contemplative. Ce qui, extérieurement, favorise la contemplation, c'est la solitude, le travail manuel, le calme des sens et le soin d'écarter les soucis terrestres. La disposition intérieure concerne les forces supérieures de l'âme ; elle exige la pureté du coeur, la sérénité de l'esprit, la méditation, la pratique de la vertu, la charité, la prière ardente. Dans la deuxième partie (De vita activa), Henri considère la vie active de préférence comme une pratique de la vertu ; il y traite des quatre vertus cardinales et de quelques-unes des vertus qui en dérivent et qui doivent surtout être pratiquées par le...

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