Auteur : Ignacio IPARRAGUIRRE.
 
Tome 7 - Colonne 1266
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Titre de l'article : IGNACE DE LOYOLA (saint), fondateur de la Compagnie de Jésus, 1491-1556.
Début de l'article :
— I. Vie et oeuvres. — II. Expérience et doctrine spirituelles. — III. Les Exercices « spirituels ». 1267
I. VIE ET ŒUVRES
1. LA VIE
d'Ignace se divise en trois périodes très distinctes.
L'adolescent et le gentilhomme,
1491-1521. — Ignace naquit au château de Loyola, près d'Azpeitia (Guipuzcoa, Espagne), en 1491 ; il était fils de Beltran Yaňez de Oňaz y Loyola et de Marina Saenz de Licona y Balda, le dernier de treize frères. Son prénom dans quelques documents présente la forme Iňigo. A Rome, cette forme alterne avec celle d'Ignacio, qu'à la fin le saint utilisa habituellement « pour être plus universel » (P. Ribadeneira, De actis P. N. Ignatii, dans Fontes narrativi, t. 2, p. 393). Éduqué dans la maison paternelle, il alla très jeune (1506 ?-1517) à Arevalo (Avila) en qualité de page du ministre des finances des rois catholiques, Juan Velazquez de Cuellar. Il accompagnait sans doute la cour dans ses séjours à Ségovie, Médina del Campo, Yalladolid, Madrid, Avila, Tordesillas, Guadalajara. A la mort de Velazquez de Cuellar, Ignace passa au service du duc de Najera, Antonio Manrique de Lara, vice-roi de Navarre. En qualité de gentilhomme, ou d'« homme » du duc, il prit part à la défense du château de Pampelune, dans la guerre avec les français ; il y fut grièvement blessé à la jambe droite le 20 mai 1521. Dans cette première époque, « bien qu'attaché à la foi, il ne vivait pas en conformité avec elle et ne se gardait pas de commettre des péchés ; auparavant, il était particulièrement léger dans les jeux, dans les relations avec les femmes, dans les disputes et dans les affaires d'armes, mais plus par habitude que par vice » (J. Polanco, dans Fontes narrativi, t. 1, p. 154). Il était d'une piété populaire et traditionnelle (« populariter christianus », dans J. Nadal, Ep., t. 5, p. 603) ; il avait de la dévotion pour la Vierge et pour saint Pierre, il ne blasphémait pas le nom de Dieu et donnait des preuves de grandeur d'âme, de confiance et de sacrifice.

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