Auteur : Mateo ALAMO.
 
Tome 9 - Colonne 32
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Titre de l'article : LA CERDA (LA ZERDA ; JOSEPH DE), bénédictin, évêque, 1600-1644.
Début de l'article :
— Joseph de La Cerda naquit en 1600 à Madrid, où son père Luis del Valle de La Cerda était caissier majeur du Consejo de Cruzada. Après de brillantes études classiques et juridiques à Alcala de Henares, il entra à vingt ans chez les bénédictins de Saint-Martin de Madrid. Profès, il passa par les collèges de l'ordre (Ribas del Sil et Saint-Vincent de Salamanque) ; il obtint en 1633 le grade de docteur de l'université de Salamanque, où il enseigna dans les chaires de Saint-Thomas, de Durand et de « Prime ». En 1636, il remplaça comme abbé Mauro de Villarroel, promu à l'évêché de Jaca. Lui-même, en 1637, fut nommé à l'évêché d'Almeria, dont il prit possession le 24 octobre 1638. Au milieu de ses nouvelles occupations, il continua de pratiquer les vertus monastiques et surtout une très grande charité à l'égard des pauvres et des malheureux. Il fut transféré à l'évêché de Badajoz en 1640. Il mourut au cours d'une visite pastorale à Zafra, le 22 octobre 1644. Benoît Haeften † 1648 l'appelle « nostrae benedictinae religionis decus et ornamentum ». La Cerda laissa de nombreux écrits de théologie et d'Écriture sainte. Il ne réussit à publier que les deux ouvrages suivants : 1) De Maria et Deo Incarnato, t. 1 Maria effigies revelatioque Trinitatis et attributorum Dei.., ubi et de S. Joseph et de utroque Joanne, Almería, 1640, in-folio, 796 p. (Lyon, 1651 et 1652, 581 p.). Ces titres ne constituent qu'un seul volume. Le second tome, annoncé, devait traiter des « proprietates et stemmata » du Fils de Dieu et des « adtributa et charismata » du Saint-Esprit ; il n'a pas paru. Dans cet ouvrage qui fait de La Cerda un mariologue important, l'auteur montre que la Vierge fut formée par la Sagesse divine comme un miroir vivant des attributs divins ad intra de la Trinité. On se plaît à reconnaître en La Cerda une possession étendue des langues hébraïque et grecque, une connaissance étonnante des Pères et une perspicacité remarquable dans la manière de traiter de la vie intérieure et mystique de la Vierge. A la fin de l'ouvrage on trouve de copieux schémas de sermons sur les titres et fêtes de la Vierge (96 pages). 2) L'In sacram Judith historiam commentarius litteralis et moralis, Almeria, 1641, in-folio en 2 parties, 348 et...

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