Auteur : Manuel RUIZ JURADO.
 
Tome 9 - Colonne 62
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Titre de l'article : LA FIGUERA (GASPARD DE), jésuite, vers 1578-1637.
Début de l'article :
— Né à Calatayud, au diocèse de Tarazona (et non à Bilbao, comme le disent certains auteurs ; affirmation qui semble venir d'une mauvaise traduction de l'adjectif latin bilbilitanus), Gaspar de La Figuera entra dans la compagnie de Jésus en 1594. Il fit sa profession des quatre voeux en janvier 1612. Il missionna dans les villages et enseigna durant de longues années la philosophie, la théologie dogmatique et morale. Il fut recteur, maître des novices et instructeur de la troisième année de probation à Villagarcia. Il vécut aux collèges de Salamanque, Santiago, Pampelune, Oviedo, Burgos, La Corogne, et au collège Saint-Ignace de Valladolid. Doué d'un esprit distingué, d'un jugement quelque peu original, très bon religieux, il eut à lutter toujours contre son tempérament irascible. Confesseur du marquis de Cerralbo, il suivit ce dernier lorsqu'il fut nommé vice-roi de Mexico. Six ans plus tard revenant en Europe, il fut pris par les hollandais et retenu en captivité durant plusieurs mois. Libéré en 1629, il revint en Espagne et fut de nouveau recteur de collège ; il dirigea spirituellement le comte de Benavente et ses fils. On le tint pour un second Luis de La Puente (cf infra, col. 265-276). Il mourut à Valladolid, le 22 mars 1637, alors qu'il dirigeait la congrégation mariale des prêtres de la ville. Le nom de La Figuera n'entra dans la littérature spirituelle qu'après sa mort. Il avait rédigé une Suma espiritual en que se resuelven todos los casos y dificultades que hay en el camino de la perfección pour son pénitent le comte de Benavente ; ce dernier insista pour qu'elle soit publiée ; La Figuera refusa qu'elle parût sous son nom. Le livre fut édité sous le nom du chapelain du comte, le licencié Toribio de Arenas (Valladolid, 1635), — solution que le supérieur général de la compagnie, M. Vitelleschi, regarda comme une faute (lettre du 30 novembre 1635 au provincial de Castille). Cependant, la deuxième édition (Valladolid-Saragosse, 1637) paraît sous le nom de La Figuera, alors décédé. Le livre « non mole magnus, sed succo maximus », de l'avis du bibliographe Sotwell, reçut un excellent accueil et les éditions se multiplièrent. Éditions : Barcelone, 1646, 1709 ; Séville, 1648, 1688, 1698 ; Alcala, 1653 ; Madrid, 1662, 1728 (11

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