— 1. Vie. — 2. Œuvres.

1. Vie.

— Joseph Grisel, né à Nouainville, près de Cherbourg (Manche), en 1703, fait ses études de philosophie et de théologie au collège Louis-le-Grand à Paris, où il est précepteur de deux de ses compatriotes. En 1738, il est nommé vicaire perpétuel de Saint-Germain l'auxerrois et sous-pénitencier de Notre-Dame de Paris. A ce titre, il acquiert une réputation de confesseur et de directeur habile, et les communautés le recherchent. Son activité de supérieur auprès des religieuses de Sainte-Aure et auprès des ermites du Mont-Valérien nous est connue. L'archevêque de Paris, Christophe de Beaumont, qui lui confie ces communautés et d'autres encore, le choisit pour confesseur, et Grisel aura jusqu'à la fin de sa vie un appartement à l'archevêché. Le rôle que Grisel joua auprès de Pierre-J. de Clorivière (1735-1820) en l'aidant, en 1754-1756, à se « convertir » et à discerner sa vocation, puis, en 1778-1779, dans son ministère auprès des ermites du Mont-Valérien, et enfin en soutenant fermement l'approbation des Considérations sur l'exercice de la prière et de l'oraison, données en exhortations aux ermites et destinées à accompagner leur Directoire, laisse deviner la solidité de sa direction et la profondeur de son influence (DS, t. 2, col. 974-979). Fort zélé en faveur de la dévotion au Coeur de Jésus, Grisel, qui est antijanséniste, s'attire de durables inimitiés, celle en particulier des Nouvelles ecclésiastiques. On le compromit même dans une affaire de captation d'héritage avec un financier de ses amis, Billard de Monceau. Embastillé dix-huit mois, il sortira innocenté. Joseph Grisel mourut à Versailles le 21 janvier 1787, désignant comme légataire universel un parent, Grisel, curé de Gretz (près de Melun). Son testament, rédigé en 1784, est reproduit par N.-M. Verron parmi les documents qui accompagnent l'Adoration perpétuelle (cf infra).

2. Œuvres.

1° Méditations liturgiques.

— En dehors des ouvrages qui intéressent la communauté de Sainte-Aure et du Chemin de l'amour...

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