Auteur : Geneviève HASENOHR.
 
Tome 9 - Colonne 688
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Titre de l'article : LE ROY (FRANÇOIS), fontevriste, dernier quart du 15e siècle et premier quart du 16e.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Œuvres.
1. VIE.
— L'oeuvre spirituelle de François Le Roy s'inscrit dans un contexte historique précis : la réforme de l'ordre de Fontevrault à partir du prieuré de La Madeleine-lès-Orléans. 689 A nous en tenir aux documents édités, la vie de notre auteur reste des plus obscures ; mais une étude détaillée des archives des maisons de l'ordre, en partie conservées pour cette période et insuffisamment exploitées par L. de Vauzelles, devrait fournir des indications, ou au moins des repères chronologiques utiles. Le peu que nous sachions actuellement de Fr. Le Roy se limite à ceci : il était originaire d'Évreux, faisait partie depuis une date inconnue mais postérieure à 1499 d'un monastère réformé de l'ordre de Fontevrault : celui de La Chaise-Dieu, au diocèse d'Évreux, à la réforme duquel contribuèrent les écrits de Jehan Henry (DS, t. 7, col. 259-263), ou La Madeleine-lès-Orléans dont il devint ensuite le confesseur (?) ; sa soeur avait également fait profession dans un monastère réformé de l'ordre. Le Roy apparaît comme confesseur de La Madeleine en 1512, sans qu'il soit possible de préciser depuis quand il exerçait cette charge ; lourde charge, en tout cas, puisque depuis la réforme de 1475 le confesseur assumait les responsabilités de l'ancien prieur dont la fonction avait été supprimée. Il est probable qu'il apporta par son ministère, dont ses écrits sont en partie le reflet, une contribution importante au remarquable renouveau spirituel que connut le prieuré d'Orléans sous l'impulsion des abbesses réformatrices Marie de Bretagne, Anne d'Orléans et Renée de Bourbon (1457-1533). De cette renaissance portent témoignage Les quinze fontaines vitales de Louis Pinelle, prédécesseur de Guillaume Briçonnet à l'évêché de Meaux (1500-1511), et diverses remarques éparses dans l'oeuvre de Fr. Le Roy, notamment dans les deux opuscules rédigés en 1512, Sur le trespas de Frère Jacques Daniel et De virginitate. La comparaison entre ses deux principaux traités, Le livre de la femme forte et vertueuse et Le mirouer de penitence, semble indiquer qu'il découvrit entre 1501 et 1512 la

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