Auteur : RAOUL DE SCEAUX.
 
Tome 9 - Colonne 746
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : L’HUILLIER (R.), capucin, 17e siècle.
Début de l'article :
— 1. Essai biographique. — 2. Doctrine spirituelle. 747
1. Essai biographique.
— L'identification du nom de religion de R. L'Huillier, « senlissien capucin », demeure vaine jusqu'à présent. Les L'Huillier, comme bien d'autres familles, eurent des relations d'amitié ou de parenté avec les capucins de la province de Paris au cours de la première moitié du 17e siècle. Raphaël d'Orléans, par exemple, de la famille orléanaise des Le Voix, était apparenté aux L'Huillier. Andrée, soeur de Raphaël, avait pour tutrice une Marie L'Huillier, clarisse de Longchamp. Athanase de Paris confia la formation de ses Madelonnettes à Marguerite L'Huillier, supérieure du premier monastère de la Visitation. Deux « senlissiens » seulement sont entrés chez les capucins de la province de Paris avant 1610, date d'édition du Mespris : Pierre de Senlis, dont la vêture eut lieu en 1581, et le célèbre Sébastien de Senlis, entré le 4 mai 1606. Du premier, on ne sait rien ; aussi pourrait-on supposer que le Mespris est une oeuvre de jeunesse de Sébastien qui était, peut-être, déjà prêtre au moment de sa vêture. L'édition, dénuée de toute approbation, a vraisemblablement été réalisée aux frais d'un membre de la famille de l'auteur, ce qui expliquerait le choix d'Arras comme lieu de publication, et non Paris. Il est certain que l'auteur est un capucin qui résidait au couvent Saint-Honoré, à Paris, dont il nomme quelques célébrités : Ange de Joyeuse qui avait été provincial, Jérôme de Rouen, directeur de conscience de la duchesse de Mercoeur, Ambroise d'Amiens, spirituel apprécié et prédicateur, Louis de Paris que l'auteur avait eu, peut-être, comme lecteur de théologie, Anselme de Reggio, commissaire général, et Antoine de Reims. Ces religieux résidèrent à Saint-Honoré entre 1575 et 1608.
2. Doctrine spirituelle.
— Que le Mespris et dernier adieu au monde, de l'âme convertie en la vie spirituelle de Nostre Seigneur (Arras, 1610) soit une oeuvre de jeunesse d'un capucin, cette caractéristique ressort aussi de la brièveté des chapitres et de la conception...

[...]



Cet extrait est constitué d'environ 1 page et l'article complet contient 3 pages.