Auteur : Dominikus LÖPFE.
 
Tome 9 - Colonne 844
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Titre de l'article : LIERHEIMER (FRANÇOIS-XAVIER), bénédictin, 1826-1900.
Début de l'article :
— Né le 1er décembre 1826 à Eichstätt, François-Xavier Lierheimer obtint l'Abitur (le baccalauréat) dans sa ville natale et poursuivit ses études à Rome au Collège Germanique. Ordonné prêtre en 1850, docteur en théologie en 1852, il enseigna, après trois années d'activité apostolique à Neumarkt et à Ellingen, la religion et l'histoire au lycée de Munich et se fit bientôt connaître comme un excellent prédicateur. En 1861, le roi Maximilien II de Bavière l'appela comme prédicateur de la cour à l'église Saint-Michel ; il le resta pendant dix ans. C'est alors qu'il publia la plus grande partie de son oeuvre oratoire. Après la mort de sa mère en 1871, il entra au monastère de Gries (près de Bozen), où en 1845 les bénédictins suisses, chassés de Muri, avaient trouvé un refuge. Il fit profession sous le nom de Bernard-Marie. Il enseigna la philosophie et la théologie aux jeunes religieux, se révéla un bibliothécaire remarquable et s'employa au ministère direct. En 1891, l'abbé lui confia l'enseignement de la philosophie au collège abbatial de Sarnen en Suisse, dont la construction venait d'être achevée. Il revint pendant l'été 1900 dans son monastère où il mourut le 9 décembre. Les prédications de Lierheimer dépassent nettement le niveau de l'éloquence religieuse de l'époque. Hostile à toutes les innovations, théologien solide (dogme et morale), il défend l'enseignement de la foi traditionnelle de l'Église et s'entend à le présenter dans un langage clair, expressif et sans emphase, pour la formation religieuse du peuple chrétien. Ses exposés se distinguent par un recours fréquent à la Bible, de nombreuses citations des Pères de l'Église, de multiples exemples, images et comparaisons tirés de la vie des hommes et de la nature. Lierheimer s'adresse avant tout à l'intelligence ; il sait aussi faire preuve de cordialité et de profondeur de sentiment. Les publications personnelles de Lierheimer sont en majeure partie des recueils de sermons, dont voici les principaux : Leib und Seele (Ratisbonne, 1864, 1878). — Die Kirche Jesu Christi (1865). — Der leidende Jesus, carême (1865, 1893). — Die 845 Vollkommenheiten Gottes zur Belehrung...

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