Auteur : Louis MOEREELS.
 
Tome 9 - Colonne 1099
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Titre de l'article : LOYCX (PIERRE), prêtre, † 1646.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Œuvres.
1. Vie.
— Natif de Turnhout dans la Campine anversoise (Belgique), Pierre Loycx vécut à Anvers, où il fut « plusieurs années » membre de « la grande sodalité de Notre-Dame de la maison professe de la compagnie de Jésus » (Stockmans, p. 106 note) ; il devint, en 1631, curé de la paroisse suburbaine de Saint-Willibrord. Il composa des ouvrages en latin et des petits livrets en néerlandais. Il mourut, comme l'écrit Paquot (p. 278), « épuisé de fatigues et de maladies », le 30 novembre 1646, et fut inhumé dans la cathédrale Notre-Dame d'Anvers, où se trouve encore sa pierre tombale (sans date de naissance). Dans son testament il lègue la plus grande partie de sa fortune à ses « père et mère », le dernier survivant devant partager cette somme entre les « Tables du Saint-Esprit » (pour les pauvres) de Turnhout et de sa paroisse Saint-Willibrord.
2. Œuvres.
1) In Psalmum CXVIII Beati immaculoti, etc… commentaria moralia… in quibus… bene beateque vivendi methodus traditur (Anvers, 1643, in-fol., 716 f.). L'ouvrage est dédié par Loycx à son évêque Gaspard Nemius. Paquot regrette qu'il n'ait pas étudié avec plus de soin le sens littéral du psaume, base du sens moral. 2) Seculum aureum, sive de Pace libri duo (Anvers, 1645, in-fol., 764 f., dont 53 non chiffrés). Si l'In psalmum est une oeuvre morale, le De pace peut être dit le chef-d'oeuvre spirituel de Loycx : il y considère toute la vie chrétienne et spirituelle sous l'angle de la poursuite de la paix. Il place son point de départ dans la situation fort peu paisible qui régnait aux Pays-Bas méridionaux avant la Paix de Munster (1648). C'est peut-être ce qui explique que les citations de l'Écriture, des Pères de l'Église et d'un nombre imposant d'écrivains anciens et contemporains aient été déversées un peu en vrac dans cette grandiose synthèse. Dans le premier livre, l'auteur définit la paix « ordinata animi concordia cum Deo, proximo, seipso » (f. 3a) et articule ainsi son exposition : « affectus voluntatis quo subjicimur Deo, et in eo quod bonum est...

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