Auteur : André RAVIER.
 
Tome 9 - Colonne 1271
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Titre de l'article : LYONNARD (JEAN), jésuite, 1819-1887.
Début de l'article :
— Jean Lyonnard naquit à Remoulins (diocèse de Nîmes) le 27 décembre 1819. Son père était officier en retraite. Au terme d'études brillantes aux collèges d'Avignon et de Mélan, il entra dans la compagnie de Jésus (10 octobre 1839). Après son noviciat à Avignon, il fut envoyé successivement à Dole et à Paris (Rue des Postes) pour compléter sa formation littéraire. En 1843-1844, il « régenta » une classe d'humanités au collège de Chambéry. Sans attrait pour le professorat, il ne demanda pas son changement, mais ses supérieurs, constatant que sa santé se ressentait de cet effort, ne prolongèrent pas l'épreuve. Au cours de cette année, Lyonnard rencontra Mme Trapadoux † 1883, mère d'un de ses élèves, qui fondera plus tard avec son appui la congrégation du Coeur Agonisant de Jésus. De 1844 à 1847, il étudie la théologie à Vals-près-Le Puy et y fait l'apprentissage de l'apostolat et de la catéchèse. Le 25 août 1847, il est ordonné prêtre. Par humilité, Lyonnard avait demandé et obtenu de renoncer à la profession solennelle de son ordre. Sa troisième année de théologie terminée, il est disponible pour le ministère : Toulouse, Avignon, Bordeaux, Sarlat, Lyon (troisième année de probation), Mende, Pau, Périgueux et Vals furent ses résidences successives ; il prêchait, catéchisait, donnait des retraites, dirigeait, entretenait une vaste correspondance. Il mourut à Vals le 9 janvier 1887. Le nom de Lyonnard est lié à un livre et à deux oeuvres : l'Apostolat de la souffrance (Paris, 1866), l'Archiconfrérie du Coeur agonisant de Jésus et de Notre-Dame des Douleurs, et l'institut des religieuses du Coeur agonisant. L'archiconfrérie s'adresse à tout chrétien ; érigée par Pie IX le 24 août 1867, elle existe encore aujourd'hui ; c'est pour elle que Lyonnard composa la prière « O très miséricordieux Jésus » qui passa bientôt dans les eucologes. La congrégation rassemble des religieuses cloîtrées menant une « vie de prière, de réparation, de silence, d'immolation pour les grands intérêts de Dieu et de l'Église, surtout pour les mourants » ; à cet institut pouvaient s'unir du dehors les personnes résolues à visiter et assister les mourants. Cet institut a fusionné avec les soeurs de Marie-Réparatrice. Le but du livre et des...

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