Auteur : Jacques NORET.
 
Tome 8 - Colonne 286
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Titre de l'article : JEAN BERCHMANS (saint), jésuite, 1599-1621.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Écrits. — 3. Spiritualité.
1) Vie.
— Né à Diest (Brabant flamand, Belgique) le 13 mars 1599, de Jan Berchmans, corroyeur, et d'Élisabeth Van den Hove, fille du bourgmestre de la ville, Jean Berchmans était l'aîné de cinq enfants dont trois entrèrent dans les ordres. Dès 1609, se préparant au sacerdoce, il résida chez différents ecclésiastiques, à Diest puis à Malines où, en 1615, il passa au collège que les jésuites venaient d'ouvrir, pour y faire sa rhétorique. En 1616, il entrait au noviciat des jésuites en cette même ville ; il y eut pour pères maîtres successivement Antoine Sucquet † 1626 (cf Biographie nationale... de Belgique, t. 24, 1926, col. 237-241) et W. Bauters † 1638. Pendant ce noviciat deux événements familiaux durent affecter Jean : la mort de sa mère et l'ordination sacerdotale de son père. Après avoir prononcé ses voeux de scolastique en 1618 et avoir fait un rapide passage à Anvers, il fut envoyé à Rome pour ses études de philosophie. Le 2 janvier 1619, il s'installait au Collège romain. Le 13 août 1621, il y mourait d'une dysenterie accompagnée de pneumonie, un mois après avoir soutenu publiquement son examen « de universa philosophia ». Son rayonnement était tel que, après sa mort, la foule découpa des morceaux de ses vêtements ; ses confrères lui coupèrent même un doigt de pied, et le recteur fit prélever son coeur et l'envoya en Flandre. Béatifié en 1865, Jean Berchmans fut canonisé en 1888.
2) Écrits.
— Les écrits conservés de Berchmans sont en latin, sauf cinq lettres en flamand. L'ensemble a été recueilli par T. Severin dans S. Jean Berchmans : ses écrits, coll. Museum lessianum, Louvain, 1931. On trouvera une traduction française des lettres flamandes dans K. Schoeters, Saint Jean Berchmans, Bruxelles, 1949, p. 67-68, 72, 73-74, 84-85, 107-109. Un sermon que Jean aurait composé vers dix ans, et dont T. Severin n'a pas eu connaissance, a été publié par K. Schoeters dans Archivum historicum societatis Iesu, t. 8, 1939, p. 317-319. Nous détaillons, d'après T. Severin, les écrits les plus significatifs : 1) Dix

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