Auteur : Bernard GAILLARD.
 
Tome 8 - Colonne 630
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Titre de l'article : JEAN « DE MONTEMEDIO », ou DE PORTES, chartreux, † vers 1161.
Début de l'article :
— La chartreuse de Portes, alors au diocèse de Lyon, est fondée en 1115 par deux moines de l'abbaye bénédictine d'Ambronay. Autour du fondateur et premier prieur, Bernard de Varey (DS, t. 1, col. 1512), se groupe une communauté qui exerça tout au long du 12e siècle un rayonnement discret dans le monde ecclésial et monastique des environs : c'est dans cette chartreuse qu'entre Jean de « Montemedio ». Il doit être originaire du Bugey, ou d'une province voisine ; on n'a pas pu identifier le « Mons médius », en français Montmédy ou Montmoyen. Devenu moine, il presse son frère, Étienne de Chalmet (de Chalmeto), d'embrasser lui aussi la vie solitaire. Il se montre persuasif : Étienne entre comme novice à Portes en 1135 (DS, t. 4, col. 1488-1489). Leur exemple entraîna plus tard leur neveu Bernard ; ce dernier entra 631 dans une autre chartreuse, peut-être Meyriat ; sa vocation, un moment chancelante, lui valut les encouragements de son oncle. Jean a peut-être exercé la charge de procureur. Il meurt vers 1161. Jean est le principal auteur d'un corpus de neuf lettres : écrits de circonstance ou réponses à des consultations, parfois petits traités. Fixé depuis la fin du 12e siècle, ce corpus n'est qu'un vestige de l'activité épistolaire des chartreux de Portes. Cinq lettres sont attribuées à Jean personnellement, mais il a pu en outre participer à la composition d'une autre. Epistolae : 1) ad Stephanum fratrem carne et spiritu : de fuga seculi ou de contemptu mundi ; — 2) ad Latoldum : de modo orandi (allusion à d'autres lettres perdues) ; — 3) ad Hugonem : de modo orandi et presertim de gratiarum actione (reprise de la lettre précédente, qui s'y trouve insérée intégralement) ; — 4) ad Berardum : de custodia cordis ; — 5) ad Bernardum, nepotem suum : de constantia in proposito ou de perseverantia. A ces lettres, le corpus joint trois lettres du prieur Bernard I de Varey : 6) ad Aymonem de Varennis et Aymonem de Rohoria : de fuga seculi (écrite en collaboration avec Jean et Étienne) ; — 7)

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