Auteur : Maur STANDAERT.
 
Tome 8 - Colonne 699
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : JEAN DE SAINT-FRANÇOIS (GOULU), feuillant, 1576-1629.
Début de l'article :
— Né à Paris en 1576, fils d'helléniste et helléniste lui-même, Jean Goulu quitta le barreau pour entrer chez les feuillants en 1604. Il en fut le supérieur général de 1622 à 1628 ; datent de cette époque sept lettres de Goulu concernant l'élection du supérieur général de sa congrégation, un différend entre les religieux français et italiens, et la tenue du chapitre général (Paris, Bibl. nationale, coll. Morel de Thoisy, Matières ecclésiastiques 23, f. 205 svv). Il mourut à Paris le 5 janvier 1629. Très estimé par les hautes personnalités de son temps, comme François de Sales, Eustache de Saint-Paul, Pierre de Bérulle, Jeanne de Chantal, Marie de l'Incarnation l'ursuline, Marguerite d'Arbouze, etc, il ne laisse que fort peu paraître son orientation spirituelle dans sa production littéraire. Celle-ci comporte des traductions : 1) du grec : Les oeuvres du divin S. Denys l'Aréopagite, Paris, 1608, 1629, 1642 ; — Les propos d'Epictète. Recueillis par Arrian.., Paris, 1609, 1630 ; — Les homélies de S. Basile sur l'Hexaméron, Paris, 1616 ; — 2) de l'italien : Les exercices spirituels du P. (Augustin) Manna (oratorien italien), Paris, 1613 ; — 3) du latin : Le traité de S. Anselme sur la béatitude éternelle, Paris, 1615. Si un projet de biographie de Jean de la Barrière, initiateur de la réforme de Feuillant, n'aboutit pas, par contre La vie du bien-heureus Mre François de Sales (Paris, 1624, 1625 ; Bar-le-Duc, 1868) eut une importance considérable (cf L. André, Les sources de l'histoire de France. XVIIe siècle, t. 3, Paris, 1923, p. 203, n. 1666). On lui doit aussi un Discours funèbre sur le trespas de Me Nicolas Le Febvre, suivi d'une Consolation à une damoiselle sur la mort d'un sien fils unique (Paris, 1612, 1616), une Exhortation faicte en une assemblée de Religieus en l'an 1615 (Paris), et, dans le domaine de la controverse, une Response au livre « De la vocation des pasteurs » de Pierre Du Moulin (Paris, 1620), où Goulu fait preuve d'une certaine...

[...]



Cet extrait est constitué d'environ 1 page et l'article complet contient 3 pages.