Auteur : Daniel STIERNON.
 
Tome 8 - Colonne 1225
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : JOB MÉLÈS, moine et écrivain byzantin, 13e siècle.
Début de l'article :
1. Job Mélès a composé un office (acolouthia) en l'honneur de la basilissa Théodora d'Arta, femme de Manuel II, despote d'Épire (pour le nom Ἰὼϐ μοναχὸς ὁ Μέλης, voir l'acrostiche du second canon, éd. de 1841, p. 13). La date du manuscrit (Marc. gr. II, 50, olim Nan. gr. 71, 15e-16e s. ; cf E. Mioni, Bibliotheca divi Marci Venetiarum codices graeci manuscripti, t. 1, vol. 1, Rome, 1967, p. 160) rend insoutenable l'opinion, parfois encore émise (D. M. Nicol, The Despotate of Epiros, Oxford, 1957, p. 128), selon laquelle Job serait un auteur du 17e siècle. Tout porte à croire que ce moine rédigea l'office de sainte Théodora peu après la mort de la souveraine, laquelle avait survécu à Manuel II († vers 1267). 2. Sous le seul nom du « moine Job » (ou de « Job » inscrit dans les acrostiches) figurent, en divers manuscrits : des compositions hymnographiques (de préférence des syntoma) pour l'Hypapante (édition Pitra), la Noël, la Théophanie et les fêtes du Pentekostarion (édition Petta) ; — un canon (inédit) en l'honneur des saints Jason et Sosipater (cf S. Eustratiadès, dans Ἐϰϰλησιαστιϰὸς Фάρος, t. 49, 1950, p. 43) ; — un traité (inédit) en 26 chapitres dont le titre Περὶ ὑποθέσεσεων ἀναγϰαίων révèle mal le contenu (Athos, Vatopédi 286, 13e s. ; cf S. Eustratiadès et Arcadios, Κατάλογος.., Bατοπεδίου.., Paris, 1924, p. 61) ; — un office (inédit) en l'honneur du saint homme Job (Kosinitza 192 ; cf A. Papadopoulos-Kerameus, Ἀνέϰδοτα ἑλληνιϰά, Constantinople, 1884, p. 98, n. 2) ; — dans le même manuscrit on peut lire des « vers héroïques » (hexamètres) en l'honneur du « divin Chrysostome » composés par « Jean le Pécheur (Hamartolos), plus tard appelé Job » (ibidem). Ce qui indiquerait, s'il s'agit bien du même personnage, que le moine Job Mélès portait primitivement le nom de Jean. 3. A un certain Job le Pécheur (Hamartolos) sont attribués : 1° une « étude explicative (Ἐξηγητιϰὴ θεωρία ϰαὶ διασάϕησις) sur les sept sacrements

[...]



Cet extrait est constitué d'environ 1 page et l'article complet contient 5 pages.