Auteur : Geoffrey ROWELL.
 
Tome 11 - Colonne 533
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Titre de l'article : OAKELEY (FRÉDÉRIC), prêtre, 1802-1880.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Écrits, doctrine spirituelle.
1. VIE.

— Frederic Oakeley naquit à Lichfield (Staffordshire) en 1802, le plus jeune des quatorze enfants de Sir Charles Oakeley, gouverneur de Madras de 1790 à 1794. Les premières influences qui le marquèrent l'orientèrent vers l'Évangélisme ; la plus importante fut celle de C.R. Sumner, dans la suite évêque de Winchester. En 1820 il se fit inscrire à Christ Church, à Oxford ; il y fut contemporain de W. F. Hook, R. W. Jelf et E. B. Pusey. Ordonné prêtre en 1827, il fut choisi comme Chaplain-Fellow à Balliol College et assista aux cours de Charles Lloyd, professeur royal de théologie, plus tard évêque d'Oxford, sur l'histoire des offices du Book of Common Prayer ; ce qui le mit en contact, d'une façon alors peu commune en Angleterre, avec des livres liturgiques du moyen âge et les traditions catholiques concernant le culte. J. H. Newman (DS, t. 11, col. 163-181) assista aux mêmes cours et Oakeley fit partie du cercle de commensaux organisé par lui chaque quinzaine, de 1827 à 1833. Il fut aussi tutor de A. C. Tait, futur archevêque de Cantorbéry, et garda avec lui d'excellents rapports d'amitié, malgré leurs divergences en théologie. Sous l'influence de J. H. Newman et particulièrement de W. G. Ward, élu fellow de Balliol en 1834, il devint un adhérent convaincu du mouvement tractarien. Membre du premier comité de la Theological Society fondée par E. B. Pusey en 1836, il traduisit pour la Bibliothèque des Pères les traités anti-pélagiens de saint Augustin, ainsi que la vie de saint Bonaventure, et s'intéressa aussi activement au projet de la traduction du Bréviaire en anglais, à l'usage des anglicans.

En 1837 Oakeley fut choisi comme prédicateur pour la Chapelle royale du palais de Whitehall. Dans une préface aux sermons qu'il y prêcha et qu'il publia en 1839, il exposa ses vues théologiques et son attachement aux « principes de l'Église », insistant sur le fait que « la doctrine de l'Église, la discipline de l'Église, les cérémonies de l'Église, sa ferme consistance, forment un tout cohérent et qu'aucun de ces éléments ne peut, à bon droit et sans danger, être séparé des...

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