Auteur : Edmundus MIKKERS.
 
Tome 11 - Colonne 733
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Titre de l'article : OGIER DE LOCEDIO (Oglerius, Oglerio, Oger ; de Trino ; BIENHEUREUX), cistercien, † 1214.
Début de l'article :
— 1. Vie et oeuvres. — 2. Doctrine.
1. VIE ET ŒUVRES.
— Ogier était originaire de la petite ville de Trino, non loin de Verceil ; né probablement vers 1140-1150, il entra à une date inconnue dans l'abbaye cistercienne voisine de Locedio, fondée en 1124 comme maison-fille de La Ferté. Plus tard, on trouve Ogier accompagnant son abbé Pierre (1184-1205), lequel, sur l'ordre du pape, essayait de rétablir la paix entre les cités du nord de l'Italie. Le pape Célestin III confia aux deux hommes plusieurs missions importantes, comme la prédication de la quatrième croisade. Peut-être Ogier a-t-il joué un rôle dans la convention passée entre Trino et Verceil en 1202. Quand Pierre, en 1205, devint abbé de La Ferté, Ogier lui succéda à la tête de Locedio. Il y mourut le 10 septembre 1214 et y fut enseveli. Après le viol de sa sépulture par des soldats en 1616, ses reliques furent recueillies par les moines. Après la suppression de l'abbaye en 1784, elles furent conservées et 734 vénérées à Trino. Pie IX confirma le culte du bienheureux Ogier (8 avril 1875) pour l'ordre cistercien et les diocèses de Verceil, Casale et Biella. Ogier a laissé deux ouvrages, dont le texte a été conservé dans un manuscrit du 13e siècle provenant de l'abbaye cistercienne de Stafarda (Piémont) et actuellement à la Bibliothèque nationale de Turin (ms E. v.4., autrefois 761) ; il a été édité par J. B. Adriani : Beati Oglerii … Opera quae supersunt, Turin, 1873. 1) Tractatus in laudibus Sanctae Dei Genitricis (éd. Adriani, p. 1-98 ; trad. franç. par R. Thomas, Mariale VII, Ogier de Locedio, coll. Pain de Cîteaux 19, Chambarand, 1963). Dans le manuscrit, le texte est divisé en 13 sermons, précédés d'un prologue. Un extrait s'est répandu au moyen âge en de nombreux manuscrits et plus tard en de nombreuses éditions, même s'il s'agit de recensions différentes. L'une d'elles, connue sous le titre Liber de passione Christi et doloribus et planctibus Matris eius, a passé dans les oeuvres pseudo-bernardines (cf. PL 182, 1133-1142, reprenant le même texte que l'éd. Adriani, p. 81-90). — D'autres recensions...

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