Auteur : Francesco ANDREU.
 
Tome 11 - Colonne 764
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Titre de l'article : OLIMPIO (FRANÇOIS), théatin, 1559-1639.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Doctrine spirituelle.
1. VIE.
— D'une famille noble originaire de Capoue, Orazio Olimpio naquit à Naples le 5 août 1559 de Tiberio Olimpio et Elisabetta Di Leo. Entré à 16 ans et déjà tonsuré chez les théatins de cette ville en 1575, il y fit profession le 17 juin 1576, changeant son nom d'Orazio en celui de Francesco. Au terme de ses études ecclésiastiques, il fut ordonné prêtre le 25 février 1584. Religieux remarqué pour sa vertu exemplaire, il fut nommé maître des novices, charge qu'il abandonnera dans la suite, se sentant appelé à une vie plus recueillie et dégagée des responsabilité communautaires. Ses supérieurs néanmoins tinrent à le maintenir comme assistant du père maître, pour que son exemple vivant profite aux novices. En 1603, il fut envoyé à Bitonto, mais y resta peu d'années. Il résida ensuite successivement à Capoue, puis à Vico Equense ; c'était le lieu qu'il préférait en raison du silence et de la solitude du sanctuaire de la Vierge del Toro desservi par les théatins. Olimpio y travailla à la direction des âmes, notamment des membres de la confrérie des Schiavi di Maria. La dévotion de l'esclavage marial lui était chère — et l'on sait que les théatins la propageaient un peu partout dans leurs communautés. En 1621, au cours d'une visite à Rome, il fut reçu par Grégoire XV, qui admirait beaucoup ses vertus. A Naples, à la maison des Saints-Apôtres, où il passa la plus grande partie de ses dernières années, il était souvent visité par les nobles, les ecclésiastiques et les fidèles, à cause de ses dons charismatiques et de la sagesse de ses conseils. Parmi ses admirateurs on peut citer les vice-rois Albe, Lemos, Albuquerque, les nonces apostoliques Nicola Herrera, Francesco Boncompani et Cesare Monti (plus tard archevêque de Milan). Costanza Barberini lui recommanda ses fils, les cardinaux Francesco et Antonio, ainsi que leur cousin Urbain VIII ; Marguerite d'Autriche, soeur de Philippe IV et reine de Hongrie, se lamentera de la mort d'Olimpio dans une lettre du 25 mars 1640 au général des théatins. Olimpio mourut saintement le 21 février 1639. Ses restes furent conservés en l'église des Saints-Apôtres, à Naples, jusqu'en 1822 ; ils furent alors transférés dans la...

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