Auteur : André RAYEZ.
 
Tome 2 - Colonne 435
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Titre de l'article : CHAFFOY (CLAUDE-FRANÇOIS-MARIE PETIT-BENOIT DE), évêque de Nîmes.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Œuvres.
1. Vie.
— Né à Besançon en 1752, il entre au séminaire de Saint-Sulpice en 1769. En 1777, Mgr de Durfort, le choisit comme vicaire général, avec la charge spéciale des études ecclésiastiques. Il allait collaborer avec Franchet de Rans, auxiliaire de l'archevêque et son remplaçant (1792-1802), et Frère de Villefrancon, futur archevêque de Besançon. Au début de la Révolution, Chaffoy s'exile à Soleure avec Mgr de Durfort, qui y meurt bientôt. Alors Chaffoy vient habiter Cressier, près de la frontière de son archidiocèse. Pendant 5 ans, comme Rans, Villefrancon, Receveur et tant d'autres, il se dévouera corps et âme pour les prêtres exilés et pauvres, et administrera Besançon (Il laissera une Notice sur les prêtres confesseurs de la foi dans le diocèse de Besançon). En 1796, il rentre avec l'abbé Bascoffe et Jeanne-Antide Thouret, institutrice-adjointe et garde-malade bénévole. Après 2 ans de vie cachée et héroïque, 436 pour commencer la réorganisation de la vie chrétienne, Chaffoy, avec Jeanne-Antide, fonde les « soeurs du bouillon et des petites écoles », noyau de la congrégation des soeurs de la Charité de Besançon et de Naples, pour « l'instruction des enfants et le soulagement des pauvres » ; il aide, avec Bascoffe, Mme Jacoulet (Mère Marie-Joseph) à l'établissement de la Sainte-Famille ; enfin, de toute son activité, il travaille à la reconstitution des soeurs hospitalières de Saint-Jacques. En 1802, Le Coz, ancien évêque constitutionnel d'Ille-et-Vilaine, était nommé à Besançon. Chaffoy refuse de participer à son administration. Désormais, il ne s'occupera que de diriger ses Hospitalières, étant pour elles « le père le plus sage et la mère la plus tendre » (Lettre des soeurs au Cal. Mathieu, en tête des Œuvres). En 1817, Louis XVIII le choisit pour le diocèse reconstitué de Nîmes. Les tractations diplomatiques entre Rome et Paris au sujet du Concordat n'aboutirent qu'en 1821. Le nouvel évêque est sacré le 21 octobre 1821. Il avait jusque là continué à diriger ses filles spirituelles et les congrégations que lui avait confiées Durand, vicaire capitulaire à la mort de Le Coz (1815) : la Sainte-Famille et les soeurs de Charité....

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