Auteur : Fr. JEAN-ÉMILE, P. F. M.
 
Tome 2 - Colonne 459
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Titre de l'article : CHAMPAGNAT (VÉNÉRABLE MARCELLIN), fondateur des Petits Frères de Marie, né à Marlhes (Loire), le 5 mai 1789, mort à N.-D.de l’Hermitage, le 6 juin 1840.
Début de l'article :
1. Vie. — 2. Doctrine.
1. Vie.
— Vocation presque tardive ; il commence ses études à quinze ans. Il est prêtre en 1816. Nommé vicaire à la Valla (Loire), il se voue de suite, au milieu 460 de difficultés et d'épreuves multipliées, à la grande oeuvre de sa vie, la fondation d'un Institut de Frères enseignants. Il le considère comme une branche de la Société de Marie, qu'il aide le V. P. Colin à fonder, tout en gouvernant directement les Frères. Lui-même est l'un des premiers Pères Maristes. Il meurt à 51 ans, épuisé de travail : formation de ses Frères, fondation et visites d'écoles, constructions et autres besognes matérielles, démarches, voyages, privations et pénitences. Sa cause de béatification, introduite à Rome en 1902, a abouti, en 1920, à la proclamation de l'héroïcité des vertus. Parmi celles-ci ont brillé singulièrement une foi vive, une piété et un esprit surnaturel qui frappaient tous ceux qui l'approchaient, un ardent amour de Notre-Seigneur et des âmes d'enfants.
2. Doctrine.
— C'est surtout par l'intermédiaire d'un de ses premiers disciples, auteur de sa Vie et d'un résumé de ses instructions (les Avis, Leçons, Sentences) que nous connaissons bien la spiritualité du V. Champagnat. Il place à la base de la vie spirituelle la crainte du péché, insistant sur le péché véniel, grand obstacle à la ferveur religieuse ; il recommande la fidélité à la règle, qui coupe court à tous les dangers spirituels et il exhorte au zèle des âmes par l'éducation chrétienne des enfants. Quelques caractéristiques se dégagent de sa direction : pratique de la présence de Dieu, humilité profonde, dévotion à Marie. a. Présence de Dieu. — Le souvenir de cette divine présence est, selon le V. Champagnat, le moyen le plus simple pour éviter le péché et se sanctifier. Il le préfère à tous les autres. Il se tient ainsi dans un recueillement continuel et une paix inaltérable. Il recommande ce moyen comme le pain quotidien des âmes qu'il forme. Il en fait le contrepoids de l'extériorisation de la vie active. C'est ainsi qu'il établit dans son Institut la pratique de la « prière de l'heure », comme retour perpétuel...

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