Auteur : Auguste MOLIEN.
 
Tome 2 - Colonne 1008
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Titre de l'article : CLUGNY (FRANÇOIS DE), prêtre de l’Oratoire, 1637-1694.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Ouvrages. — 3. Doctrine.
1. Vie.
— François de Clugny est né le 4 septembre 1637 à Aigues-Mortes où son père était lieutenant 1009 du roi. Après la mort de son mari, sa mère vint demeurer à Beaune où Marguerite du Saint-Sacrement lui prédit que son fils « serait un jour un saint et un des grands ornements de l'Oratoire ». Il y entra à quatorze ans, fit sa philosophie à Juilly, sa théologie à Paris, enseigna les humanités au Mans, à Beaune, à Angers, Troyes, Montbrison. Ordonné prêtre à Troyes, Pâques 1662, il est envoyé par le P. Senault à Dijon où « durant près de trente années… sa vie n'a été qu'un cercle continuel de bonnes oeuvres » (Batterel, Mémoires domestiques…, t. 3, p. 464). Très austère pour lui-même, il ne mérite aucunement le reproche de jansénisme qu'on lui a adressé quelquefois ; il était même pour la communion fréquente telle qu'on l'entendait de son temps, et qu'il regardait comme « notre pain quotidien, le remède à tous nos maux ». Il est mort saintement le 21 octobre 1694 au service des contagieux, dans la même épidémie qui emporta le Vénérable Bénigne Joly ([A. Beaugendre, O. S. B.], La vie de Messire Bénigne Joly, Paris, 1700, p. 223).
2. Ouvrages.
— Il les composa la plupart sans dessein de les publier mais pour l'utilité d'une de ses pénitentes ; des copies s'en étant répandues, il les fit imprimer. — 1° Bien qu'il ne soit pas dans sa manière, Batterel (o. c., p. 471) penche à lui attribuer Le catéchisme de la dévotion ou instruction familière de tout ce qu'il faut savoir pour vivre d'une vie vraiment dévote dans le siècle… dédié à saint François de Sales, in-12, Lyon, 1681. — Mais les ouvrages qui suivent sont certainement de lui. 2° La dévotion des pécheurs pénitents par un pécheur, in-12°, Lyon, 1685. Le P. de Sainte-Marthe lui reprocha d'avoir fait imprimer son livre sans le lui avoir soumis ; l'auteur répondit que l'abbé Févret l'avait publié à son insu ; les supérieurs ne trouvèrent rien à changer. — 3

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