Auteur : Docteur René BIOT.
 
Tome 2 - Colonne 1334
Acheter l'article complet
5 €
Titre de l'article : CONCUPISCENCE.
Début de l'article :
— 1. Aspect médical du problème. — 2. Dans renseignement de l'Église.
I. — ASPECT MÉDICAL DU PROBLÈME
Il convient de préciser d'abord que le mot concupiscence sera pris dans cet article dans son sens de : désir déréglé, quelle que soit d'ailleurs la matière sur laquelle porte ce désir, et non pas, comme on le fait souvent, dans le sens étroit d'appétit charnel. Il s'agira donc des attraits pour des biens sensibles, quels qu'ils soient, désirs dont la satisfaction aurait pu être ratifiable s'ils n'avaient pas dépassé les limites normales (par exemple la gourmandise qui pousse à manger plus qu'on n'a besoin), ou qui prennent une forme anormale, ne répondant pas à leur vraie finalité, telle la luxure ou les déviations sexuelles. Et c'est précisément sur le dérèglement de l'appétit, sur l'excès ou l'anomalie, que la médecine est conviée à dire ce qu'elle sait. 1. L'unité du composé humain. — 2. Réflexes innés et acquis. — 3. La concupiscence, appétit désordonné. — 4. Gauchissement des mécanismes humains. — A. Analyse. — B. Motifs. — C. Thérapeutique médicale et direction de conscience. — 5. Conclusion. 1335
1. Unité du composé humain.
— On chercherait vainement dans les traités ou dans les dictionnaires de médecine une étude sur le point que nous venons de préciser, de même que, croyons-nous, les ouvrages de spiritualité commencent à peine à se préoccuper de faire appel à la médecine. Du côté de la médecine cette négligence provient de ce que toute son orientation a été dominée par le souci de se conformer à l'exactitude scientifique de la physique et de la chimie et par conséquent a tendu à chercher dans la physico-chimie l'explication des phénomènes...

[...]



Cet extrait est constitué d'environ 1 page et l'article complet contient 73 pages.