Auteur : Michel OLPHE-GALLIARD.
 
Tome 2 - Colonne 1507
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Titre de l'article : CONGRÈS SPIRITUELS.
Début de l'article :
— 1. Congrès spirituels proprement dits. — 2. Autres congrès intéressant la spiritualité. 1508 Il n'y a pas lieu de remonter très haut dans le cours de l'histoire pour découvrir l'origine des congrès spirituels. Dans l'acception la plus stricte du terme, ils ne sont pas antérieurs aux années qui ont suivi la guerre de 1914-18. Ils portent bien la marque de notre temps puisqu'ils supposent la possibilité matérielle de rassembler rapidement et pour peu de jours des hommes vivant éloignés les uns des autres et qu'ils dénotent avec éclat le besoin qui pousse l'humanité contemporaine à mettre en commun ses idées, ses expériences, ses efforts. Le mot congrès fut longtemps réservé par les diplomates aux préliminaires des traités internationaux. Il est aujourd'hui couramment appliqué à des rassemblements ayant un certain caractère de solennité et surtout poursuivant un but bien déterminé. Toutes les activités humaines, dans la mesure où elles sont finalisées, peuvent donc donner lieu à des congrès. Nous ne retiendrons ici que l'usage du mot admis dans le domaine scientifique et sur le plan religieux. Les congrès spirituels, en effet, relèvent quant à leur méthode, des préoccupations de la science moderne et, quant à leur objet, des questions qui intéressent soit l'histoire, soit la vie spirituelle de l'Église. Nous envisagerons d'abord les congrès spirituels proprement dits ; puis nous verrons en quoi d'autres congrès peuvent aussi apporter une contribution à la doctrine spirituelle et surtout à son rayonnement.
1. Congrès spirituels proprement dits.
— Le progrès des sciences a amené les chercheurs à se connaître et à se fréquenter périodiquement. C'est ainsi qu'est née l'idée d'organiser ces rencontres afin que chacun des participants puisse en retirer tout le profit possible. En se multipliant les congrès se sont spécialisés, répondant ainsi à la différenciation grandissante des branches du savoir et aux limitations inévitables des compétences individuelles. Les congrès de médecins, par exemple, qui groupent parfois des savants du monde entier, se prêtent à une variété indéfinie de spécifications conformes à la multiplicité des spécialités et des techniques...

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