Auteur : David GUTIÉRREZ.
 
Tome 4 - Colonne 983
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Titre de l'article : ERMITES DE SAINT-AUGUSTIN.
Début de l'article :
—1. Histoire. — 2. Sources spirituelles. — 3. Doctrine spirituelle. — 4. Auteurs spirituels.
I. HISTOIRE
Fondations monastiques de saint Augustin.
— La spiritualité des ermites de Saint-Augustin ou, plus simplement, des augustins, — le mot « ermites » n'a pas pour but de les distinguer d'autres moines de Saint-Augustin, il n'est qu'un souvenir historique —, ne se comprend que si l'on se réfère constamment à l'évêque d'Hippone, considéré comme le père et le législateur de l'ordre : les ermites se sentent héritiers et continuateurs de son idéal monastique. Ils ont toujours vu, dans les fondations monastiques africaines de saint Augustin, leur lointaine origine, même si, en bonne critique, on doit reconnaître que jusqu'à maintenant on n'a pas prouvé la continuité entre ces fondations et l'ordre constitué en 1256. A ce sentiment de filiation font écho de nombreux documents des papes. 984 Jean XXII concède aux augustins, en 1327, la fondation d'un monastère près de la tombe de saint Augustin à Pavie, et il déclare : « Dignum arbitramur et congruum ut… inibi, tanquam membra suo capiti, filii patri, magistro discipuli, duci milites » cohaerentes Deo et ipsi Sancto.., praecordialius jubiletis, ubi et praeceptoris vestri, patris, ducis et capitis Augustini noveritis reliquias fore sepultas » (Lettres communes, éd. G. Mollat, t. 6, Paris, 1912, p. 424). Léon XIII (Acta, t. 20, Rome, 1901, p. 267) et Pie XI s'expriment de même (encyclique Ad salutem humani generis, 20 avril 1930, pour le 1500e anniversaire de S. Augustin, AAS, t. 22, 1930, p. 233). Pie XII, à l'occasion du septième centenaire de la grande union, dont nous reparlerons, écrit : « Cui novo coenobitarum Ordini, qui jure meritoque heres est religiosae familiae ab ipso S. Augustino conditae, benignus et praesens affuit Deus » (AAS, t. 48, 1956, p. 209). On sait que saint Augustin, qui avait connu à Milan « extra urbis moenia, sub Ambrosio nutritore » (Confessiones VIII, 6, 15, PL 32, 755), un « diversorium sanctorum » et, après la mort de sa mère, « Romae etiam plura… neque in...

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