Auteur : André-Marie DAL PINO.
 
Tome 4 - Colonne 1018
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Titre de l'article : ERNDLIN (JOACHIM), jésuite, puis servite, 1589/90-1645.
Début de l'article :
— Né à Constance en 1589, ou 1590, Joachim Erndlin entre, déjà docteur en philosophie, au noviciat de la compagnie de Jésus à Landsberg, en 1610. Il conquiert son doctorat en théologie à Ingolstadt, où il enseigne la philosophie de 1617 à 1620. Il prononce ses derniers voeux à Dillingen ; de 1626 à 1634, il est recteur et maître des novices à Landsberg. Le 15 juillet 1634, il entre chez les servites de Marie, à Saint-Joseph d'Innsbruck, où il prend le nom d'Ignace-Marie. Il y enseigne la philosophie et devient peu à peu le théologien attitré que consultent les supérieurs dans les questions difficiles : par exemple, sur les prétendues apparitions des religieuses défuntes d'Innsbruck en 1643. Il est chargé des visites canoniques au couvent des moniales en 1643 et 1644. Il meurt le 27 octobre 1645, d'après les catalogues de la province. En 1619 et 1620, plusieurs thèses de philosophie furent soutenues à Ingolstadt sous la présidence d'Erndlin (liste dans Sommervogel). Il publie à Dillingen, en 1625, une Explicatio in epistolas et evangelia quae toto anno cantantur. Devenu servite, il semble n'avoir publié que deux ouvrages : Andächtige Weyss zu betten die Coron der sieben Schmertzen (Innsbruck, 1642) ou dévote manière de réciter le chapelet des Sept-Douleurs, et une Oratio mentalis (Innsbruck, 1643). « C'est ce que j'avais composé autrefois pour des novices », affirme Erndlin dans la préface. Il commente, en effet, de très près toutes les recommandations des Exercices spirituels de saint Ignace (méthodes d'oraison, 1019 additions, annotations, examens, etc), parfois même telle ou telle règle du Sommaire des Constitutions. Il retient trois modes d'oraison des Exercices : la méditation avec les affections (p. 45-395), l'application des sens (p. 396-471) et la contemplation (p. 472-559), qu'il développe longuement, avec exemples à l'appui, notamment sur la Vierge. La partie la plus originale est la dernière. Il adopte la définition de la contemplation de Denys le chartreux ; il la commente en prenant pour base Fr. Suarez, et il la confirme avec les meilleurs auteurs spirituels, saint Bernard et saint Bonaventure, Richard de...

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