— Né à Breidtbach (Rhénanie) en 1676, entré dans la compagnie de Jésus en 1696, André Eschenbrender enseigna la philosophie à Cologne et à Trèves, puis la théologie morale à Paderborn ; il fut ensuite consacré à 1060 la conversion des protestants à Lubeck, où il mourut le 16 mai 1739. Il publia, en les traduisant de l'italien, des Meditationes pro octo diebus Exercitiorum spiritualium ad usum religiosorum (Cologne, 1717 ; Prague, 1728) de son confrère Joseph Guizzardi (1641-1716). On a de lui un De bona morte, destiné à être remis pro strena, aux congrégations mariales, un recueil de textes De Corde Jesu et surtout une excellente Instructio pro eligendo vitae statu (Paderborn, 1717 ; Douai, 1725 ; Munich, 1737 ; traduction française, sans mention du nom de l'auteur, par Abel Gaveau, Paris, fin du 19e siècle : L'appel divin. Instruction pour le choix d'un état de vie) : commentaire personnel, bref mais suggestif, suffisamment développé avec prières et exemples pris notamment dans la vie de Louis de Gonzague, des règles de l'« élection » telles qu'elles se trouvent dans les Exercices spirituels de saint Ignace. Eschenbrender devait ensuite en donner une édition plus complète à l'usage des parents et des directeurs (Cologne, 1733 ; Vienne, 1748) : on remarquera l'appendice, qui mériterait d'être repris de nos jours, pro parentibus et aliis retrahentibus adolescentes ab religionis ingressu.

J. Hartzheim, Bibliotheca coloniensis, Cologne, 1747, p. 16. — Sommervogel, t. 3, col. 428-429 ; t. 9, col. 295 ; Rivière, col. 451.

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