Auteur : André DERVILLE.
 
Tome 5 - Colonne 410
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Titre de l'article : FLEURET (MARIE-ÉLISABETH), de la congrégation de Notre-Dame, 1721-1789.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Œuvres.
1. Vie.
— Marie-Élisabeth Fleuret naquit à Paris, le 10 juin 1721, d'une famille champenoise ; son père, Claude, contrôleur du duc d'Orléans, confia l'éducation de sa fille aux ursulines d'Épernay, puis aux dames de la congrégation de Notre-Dame de Châlons. L'approche de sa première communion, faite à douze ans, lui fit consentir de grands efforts sur elle-même ; elle lut, enchantée, la Perfection chrétienne d'Alphonse Rodriguez et fut initiée à l'oraison par son directeur, un .récollet de Châlons. Elle sortit du couvent de Châlons en 1736 et vint habiter chez ses parents près d'Épernay ou à Paris. En 1744, elle obtient de son père d'entrer dans la congrégation de Notre-Dame fondée par la bienheureuse Alix Le Clerc, au couvent de Châlons ; son opposition au jansénisme et son désir de communier fréquemment ne furent pas étrangers à un vote du chapitre, le 11 juillet 1745, qui l'exclut de la communauté. Deux mois plus tard, elle entra au couvent de la même congrégation à Reims, où régnait « l'union des esprits par la soumission à 411 l'Église » (23 septembre 1745) ; elle prit le nom de Victoire de Saint-Xavier. A Reims, elle commença à se livrer aux études (latin, musique, poésie, théologie et morale) et semble y avoir oublié un temps les obligations de la vie religieuse : libre disposition de ses rentes, attachements trop humains, etc. La retraite de 1752 marque le début de son renouveau spirituel : elle décide de rompre les amitiés incompatibles avec la règle et de ne plus étudier que les Écritures ; sa seconde conversion ne se produisit que vers 1760. Dès lors, souvent maîtresse des novices, assistante de la supérieure, elle dirigera beaucoup ses soeurs. A partir de 1780, sa santé décline ; elle passe ses trois dernières années rongée par une sorte de lèpre et meurt le 22 octobre 1789.
2. Œuvres.
— Marie-Élisabeth Fleuret écrivit abondamment ; un seul ouvrage fut publié : le reste se trouve manuscrit au couvent de Reims. 1) Des écrits autobiographiques comprennent : le récit de sa Vie, ou sa « Confession générale », depuis sa naissance...

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