Auteur : Maur STANDAERT.
 
Tome 4 - Colonne 1701
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Titre de l'article : EUSTACHE DE SAINT-PAUL ASSELINE, feuillant, 1573-1640.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Œuvres. — 3. Influence.
1. Vie.
— Né à Paris en 1573, Eustache Asseline devint docteur de Sorbonne en 1604. Entré aux feuillants de Paris en 1605, il ne tarda pas à remplir d'importantes charges : maître des novices et sous-prieur à Paris ; en 1611, supérieur de la nouvelle maison de Celles en Berry ; prieur de Paris en 1614, de Saint-Bernard aux Thermes à Rome en 1617 ; visiteur de la congrégation en 1620 ; en 1625, confesseur des feuillantines de Paris. Envoyé en 1628 à Soissons pour une nouvelle fondation, il fut rappelé en 1629, comme premier assistant ; il ajoutera à cette charge celle de supérieur du petit monastère des Saints-Anges gardiens, au faubourg Saint-Michel, où s'établit le noviciat. Il présida le chapitre général à Celles en 1634 et 1637, et mourut à Paris le 26 décembre 1640.
2. Œuvres.
— 1) Summa philosophica quadripartita, Paris, 1609. On en connaît une trentaine d'éditions. Cet ouvrage, ainsi que le suivant, est le fruit de l'enseignement en Sorbonne. 2) Summa theologiae tripartita, t. 1, Paris, 1613 ; t. 2, 1616 ; la 3e partie, qui devait traiter de la grâce, des vertus, des dons, des sacrements et des fins dernières, et qui aurait été sans doute la plus intéressante au point de vue spirituel, semble n'avoir jamais paru. Eustache distingue la théologie scolastique ou argumentative, qui disserte sur Dieu et les choses divines à partir des principes de la foi, la théologie thétique ou positive, qui interprète les Écritures, et la théologie mystique ou affective, qui contemple et savoure les mystères divins par regard simple de l'esprit (t. 1, p. 2). L'auteur prend saint Thomas pour guide, avec liberté toutefois, et dans l'intention de traiter la scolastique non adeo scolastice. 3) Addresse spirituelle contenant une facile pratique des moyens de se perfectionner en la voye de salut (Paris, 1624 ou 1625, 411 p. ; 2e éd., 1634 ou 1635, citée ici). Asseline y traite surtout de l'oraison, où l'« âme s'eleue et se cojoinct a Dieu », et des sacrements, par...

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