Auteur : PLACIDE DE BORGERHOUT.
 
Tome 5 - Colonne 425
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Titre de l'article : FLORENT DE MALINES, capucin belge † 1651.
Début de l'article :
—. Jean van Hanswyck naquit à Malines vers 1577 de Jean van Hanswyck et Anne Clercq. Après avoir étudié le droit à Louvain, il renonça à la carrière d'avocat pour entrer le 2 février 1601 chez les capucins à Anvers, berceau de la jeune province belge, en y prenant le nom de Jérôme, qu'il changea plus tard en celui de Florent. Ordonné prêtre à Malines le 23 décembre 1606, il se distingua bientôt comme prédicateur, d'une érudition profonde et d'une tendre dévotion envers Marie Immaculée. A maintes reprises, il rendit en jurisconsulte d'éminents services à son ordre. Nous le rencontrons à la tête de la communauté à Audenarde (1609-1610), Maestricht (1610-1613), Termonde (1614-1615), Anvers (1615-1617 et 1627-1628), Bruxelles (1617-1618 et 1620-1621), Gand (1619-1620) et Malines (1626-1627). En 1617, il est désigné pour visiter, en l'absence du provincial, les couvents de la province flamande, autonome depuis quelques mois. Il sera élu huit fois définiteur (1619-1622, 1626, 1638, 1640, 1642). Vers 1634, il se met à la composition de l'oeuvre qui le fit passer à l'histoire et dont il publia les deux premiers tomes à Anvers en 1646 (les approbations sont données en 1639 et 1640). Il pensa l'intituler Speculum virgineum, ainsi qu'on le relève dans certains textes anciens ; en définitive, il préféra Cornucopiae concionatorum. Cependant, plutôt que d'un sermonnaire, il s'agit d'une exposition de la doctrine chrétienne par des récits symboliques et moraux tirés en grande partie de la littérature patristique et profane, tel que cet enseignement 426 se reflète dans la vie de la Vierge Immaculée, dans les créatures et dans certains mystères sacrés, comme en autant de miroirs de la perfection divine, des vertus et des vices. Par une liste manuscrite de 1646 (ACB, I. 4718) décrivant les livres publiés ou mis en voie de publication par les capucins flamands, nous apprenons que l'auteur avait préparé six autres tomes, mais il mourut au couvent de Bruxelles le 7 mai 1651, en sorte que ce ne fut qu'en 1655 qu'un troisième volume (parfois désigné sous le titre Conciones maxime de Beatissima Virgine) parut à Louvain. De ce tome une seconde édition vit le jour en 1659. Le texte se termine (p. 860) par les mots Finis libri primi, mais il n'y eut...

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