Auteur : Irénée NOYE.
 
Tome 5 - Colonne 33
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Titre de l'article : FAILLON (ÉTIENNE-MICHEL), sulpicien, 1800-1870.
Début de l'article :
— Né en 1800 à Tarascon, diocèse d'Aix-en-Provence, sulpicien en 1825, Étienne Faillon fut professeur de dogme aux séminaires de Lyon, puis de Paris, et directeur du noviciat à Issy (1837-1857). Après des épreuves de santé qui l'obligèrent à se retirer de l'enseignement, mais le rendirent disponible pour ses travaux personnels et pour le rôle de visiteur des maisons sulpiciennes d'Amérique, il fut nommé procureur général de sa société à Rome (1864-1867) ; il se retira définitivement au séminaire de Paris, où il mourut le 25 octobre 1870. Il fut toujours un chercheur infatigable dans le domaine historique. Même si ses travaux conservent les défauts de l'hagiographie de son temps et ne soumettent pas tous les documents à une rigoureuse critique, ils demeurent d'une érudition impressionnante, en particulier sur les origines religieuses et civiles du Canada français, sur sainte Marthe et sainte Madeleine en Provence, pour ne parler que de ses oeuvres imprimées. É. Faillon a peu fourni d'ouvrages personnels de spiritualité, se contentant de faire revivre des personnages du 17e siècle qu'il tirait d'un long oubli : D. Hurtevent (1827, resté inédit), Charles Démia (Lyon, 1829), Charles-Louis de Lantages (Lyon, 1830), Jean-Jacques Olier (2 vol., Paris, 1841 ; 4e éd. bien supérieure, 3 vol., Paris, 1873), et les grandes figures canadiennes : Marie-Marguerite d'Youville (Montréal, 1852), Marguerite Bourgeoys (Paris, 1853), Jeanne Mance (Paris, 1854) et Jeanne Le Ber (Montréal, 1860). Fervent disciple de J.-J. Olier, Faillon donna de 34 nouvelles éditions de ses traités ; il édita pour la première fois L'esprit d'un directeur des âmes (Paris, 1831, 1834), petit recueil des maximes et exemples d'Olier sur la direction spirituelle. De la spiritualité olérienne, Faillon admirait particulièrement l'attention portée sur la Vierge Marie, et surtout la dévotion à la « vie intérieure » de Notre-Dame. Il tira des écrits inédits de J.-J. Olier tous les passages relatifs à la Vierge, les agença selon un plan personnel, les modifiant et ajustant à sa guise, pour composer La vie intérieure de la très sainte Vierge, ouvrage recueilli des écrits de M. Olier (2 vol., Rome, 1866) ; le travail rédactionnel et l'annotation...

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