Auteur : FRANÇOIS-SOLANO DE PARIS.
 
Tome 3 - Colonne 19
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Titre de l'article : DANIEL DE TORRICELLA, capucin italien, 1867-1945.
Début de l'article :

— Dario Coppini, né le 1er septembre 1867, manifeste très jeune un extraordinaire amour des pauvres et des malades. A trente ans il prend l'habit capucin à Fidenza, le 9 janvier 1897. Ordonné prêtre le 13 avril 1903, presque toute sa vie sera consacrée aux malades. Tout d'abord comme aumônier d'hôpital à diverses reprises à Plaisance, Modène et Reggio d'Émilie, de 1904 à 1937, sauf deux années où il fut maître des novices (1911-1913) : charge à laquelle il renonça pour se consacrer à ses malades. Ensuite comme co-fondateur d'institut. Avec la collaboration de sa fille spirituelle, Maria Luisa Ferrari, l'actuelle supérieure générale (en religion mère Giovanna Francesca), il fonde le 10 décembre à Motta Filocastro (Catanzaro) les missionnaires franciscaines du Verbe incarné, communément appelées épouses du Verbe incarné. Sa soeur Alberta (mère Daniella) entre dans la congrégation et y meurt en odeur de sainteté † 1943. Le nouvel institut s'occupe surtout de l'assistance médicale dans les milieux pauvres et ouvriers, avec les oeuvres de charité connexes : jardins d'enfants, protection de la jeune fille, asiles, etc. Les religieuses, aujourd'hui au nombre de 160, reçurent le pro-décret d'approbation pontificale le 11 octobre 1947. Alors répandu en Calabre et Haute-Italie, l'institut s'établit à Florence, à Gênes, en Uruguay (1948), en Suisse et à Fiesole, où se trouvent la maison-mère et le noviciat (1949). De sa direction spirituelle très recherchée, et à laquelle Daniel de Torricella devra uniquement se consacrer à partir de 1937, il reste une abondante correspondance, non encore recueillie. Il meurt saintement au couvent de Reggio d'Émilie, le 10 décembre 1945.

Felice da Mareto, Eximius aegrotorum apostolus, P. Daniel a Torricella, Prov. Parmensis alumnus, dans Analecta ordinis FF. min. capuccinorum, t. 69, décembre 1953. — Dino Torreggiani, Padre Daniele da Torricella, Uno che resta, Reggio d'Émilie, 1946.

FRANÇOIS-SOLANO DE PARIS.

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