Auteur : HENRI DU SACRÉ-CŒUR
 
Tome 3 - Colonne 874
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Titre de l'article : DIÉGO DE LA MÈRE DE DIEU, franciscain espagnol, 1651-1712.
Début de l'article :
— Diégo Llanos del Castillo naquit en octobre 1651 à Zamora, en Espagne. Il était le neveu de Jean de Astorga y Castillo, évêque d'Astorga, et d'Antoine Llanos, chanoine de la cathédrale de Santiago. A la fin de ses études, il entra chez les franciscains de Valladolid. Diégo devint l'un des professeurs les plus réputés de son temps. Il enseigna longtemps les lettres et la théologie à Zamora. Il gouverna plusieurs couvents de son ordre, fut définiteur et ministre provincial. Il s'attacha particulièrement à la formation des jeunes religieux et écrivit à leur intention un Arte mística, especulativa y práctica, reducida a breve método, publié après sa mort (Salamanque, 1713, avec une courte notice biographique). L'Arte n'est sans doute pas une oeuvre originale, mais il offre un excellent compendium sur l'oraison et la contemplation. Sous le titre de théologie mystique, Diégo donne d'abord un exposé théorique : vie d'oraison, parties de l'oraison, dispositions et méthodes, degrés, oraison infuse et phénomènes mystiques. La seconde partie présente quelques thèmes de méditations pour les trois voies et d'après les maîtres espagnols, Louis de Grenade et Alphonse Rodriguez. Diégo a une connaissance étonnante de la tradition spirituelle. Ses préférences vont au pseudo-Denys, à saint Thomas et à saint Bonaventure. Mais c'est à sainte Thérèse et à saint Jean de la Croix qu'il emprunte son enseignement sur le recueillement et la quiétude (p. 165-175), sur la contemplation acquise 875 (p. 136-139). Il traite de la contemplation infuse comme en avaient parlé François de Saint-Thomas (Médula mística, Madrid, 1695) et Joseph du Saint-Esprit (Cursus theologiae mystico-scholasticae). Diégo définit ainsi cette contemplation : La contemplación sobrenatural, infusa o pasiva (que todo es uno) es una simple vista de la verdad divina, conocida con acto de simple aprehensión, que procede del entendimiento y otro comprincipio sobrenatural, aplicado con modo sobrenatural. De suerte que la diferencia de la contemplación sobrenatural y natural consiste en que, aunque para esta concurre principio sobrenatural, como son los hábitos de fé y caridad, la aplicación es natural, porque es a nuestro modo humano y con nuestra industria y diligencia....

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