Auteur : FRANÇOIS-SOLANO DE PARIS.
 
Tome 3 - Colonne 995
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Titre de l'article : DIOMIRA (MARIA) DU VERBE INCARNÉ, vénérable, capucine, 1708-1768
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Écrits et spiritualité.
1. Vie.
— La vie de Maria Diomira se divise en deux périodes, également extraordinaires soit en faveurs divines, soit en mortifications étonnantes. 1° Vie dans le monde, 1708-1730. Née à Gênes le 27 février 1708, Marie-Thérèse Serri est aussitôt baptisée ; elle témoigne d'un amour précoce pour la solitude et la pénitence, et fait voeu de chasteté à l'âge de six ou sept ans. La contemplation d'une Pietà détermine à huit ans une épreuve qui la crucifiera pendant cinq ans : tentations contre la foi, accompagnées de scrupules ; la pensée de la Mère douloureuse ne la quittera plus. A partir de sa première communion, à 9 ans, la présence de Dieu lui est habituelle. Une rigoureuse pénitence et diverses visions l'acheminent vers la vie capucine qu'elle embrasse à l'automne 1730. Auparavant, elle avait reçu un vendredi, dans l'église « dei Cavalieri » de Pise, l'impression invisible des stigmates. 2° Vie religieuse, 1730-1768. Après un dur noviciat, prolongé d'un an sur sa demande, Diomira est à 28 ans nommée maîtresse des novices. Le 10 juin 1745, elle est élue supérieure, charge qu'elle exerça jusqu'en 1750. Sacristine durant deux ans, elle est en 1752 réélue abbesse pour un nouveau biennat. Déchargée sur sa demande, elle gardera jusqu'à sa mort la direction du noviciat. Durant cette période elle connut de nombreuses épreuves et reçut de nombreuses grâces. La dernière fut le dard mystique qui s'enfonça dans son coeur à Noël 1767. C'était l'invitation de l'Époux divin : elle meurt paisiblement, après une courte maladie, le 996 14 janvier 1768. Apparaissent alors sur le corps embelli l'anneau nuptial et les stigmates.
2. Écrits et spiritualité.
— Outre quelques documents administratifs, — précieux pour la « petite histoire » —, et de rares lettres (sa correspondance avec son directeur est perdue), nous conservons de la vénérable une sorte d'Autobiographie dans son récit des faveurs spirituelles reçues, rédigé sur l'ordre de ses confesseurs. Texte de près de 200 pages, divisé en trois parties : enfance et adolescence ; entrée et...

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