Auteur : André DUVAL.
 
Tome 3 - Colonne 1513
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Titre de l'article : DOMENICA DAL PARADISO (1473-1553).
Début de l'article :
— De la Vita de Domenica, composée par Ignace dei Nente en 1625, on peut dégager le curriculum vitae suivant : Dominique naît à Paradiso, village des environs de Florence, le 8 septembre 1473. Orpheline de père à six ans, elle aide sa mère. Dès sept ans, elle fait voeu de virginité, première réponse aux faveurs extraordinaires dont toute sa vie elle se dira l'objet. 1514 Sa véritable éducatrice aurait été la Vierge, qui lui apprend à coudre, à se confesser, la prépare à sa première communion, etc. A quinze ans, Dominique échoue dans sa première tentative de fugue vers la Sainte-Baume, attirée qu'elle est vers la vie érémitique. Sa mère finit par céder à son désir de vie religieuse et, ne pouvant la convaincre d'entrer à l'hôpital de Sainte-Marie Nouvelle où une de ses parentes est professe, la laisse partir pour le monastère dei Candeli, à Florence, où l'on suit la règle de saint Augustin. L'essai dure deux ans, — sans prise d'habit —, entrecoupé de maladies bizarres et de deux séjours prolongés de repos en famille. Sortie définitivement, Dominique mène chez les siens pendant deux ans une vie de retraite, de pénitence, de prière, sous l'habit des soeurs de Sainte-Brigitte. Devant l'incompréhension de plus en plus accusée de, son milieu familial, elle s'installe à Florence en 1499, chez une amie d'abord, puis bientôt dans une famille où elle exerce une influence décisive. Le bruit des guérisons et conversions qu'elle opère, ses austérités, ses extases, sa familiarité quotidienne avec Notre-Seigneur, la Vierge, des anges et des saints, lui attirent des disciples. Aussi se prépare-t-elle avec quelques jeunes filles à commencer la fondation dont Notre-Seigneur l'entretient depuis longtemps. Elle est alors sous la direction des dominicains du couvent de Saint-Marc, si marqués par l'influence de Savonarole. Elle se passe de toute autorisation ecclésiastique pour sortir un jour en ville avec la robe blanche et la chape noire que saint Dominique lui-même, assisté de sainte Catherine de Sienne, est venu lui imposer. Aux plaintes qui lui sont adressées à ce sujet pendant son passage à Florence, le maître général de l'ordre, Thomas de Vio Cajetan, donne suite en renvoyant l'affaire à l'archevêque. L'affirmation du biographe est confirmée...

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