Auteur : Jean-M. SZYMUSIAK et Julien LEROY.
 
Tome 3 - Colonne 1651
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Titre de l'article : DOROTHÉE (saint), 6e siècle.
Début de l'article :
— 1. Vie. — 2. Écrits. — 3. Doctrine.
1. Vie.
— Ayant vécu vers le milieu du 6e siècle, comme l'a établi S. Vailhé (Échos d'Orient, t. 4, 1900-1901, p. 359-363), notre autour ne peut, être identifié avec aucun des trois Dorothée cités par l'Histoire lausiaque (ch. 2, 36, 97) ni avec l'évêque de Tyr du 4e siècle. — Aucune vie ancienne ne semble en avoir été écrite, malgré le retentissement de ses Leçons spirituelles. Un moine contemporain, qui paraît avoir connu Dorothée personnellement, nous donne les détails biographiques essentiels, dans la vie d'un jeune disciple de Dorothée, Dosithée, mort en grande réputation de perfection, après avoir passé trois ans seulement sous la direction du maître. 1652 Ce vrai bienheureux (que fut) l'abbé Dorothée, ayant par la grâce de Dieu embrassé la vie solitaire, se retira dans le couvent de l'abbé Séridos. Il y trouva beaucoup de grands ascètes, qui vivaient dans le silence, la contemplation et la paix. Parmi eux brillaient notamment deux grands anciens, le vénérable Barsanuphe et son disciple, disons son compagnon d'ascèse, l'abbé Jean, surnommé le prophète, parce qu'il avait reçu de Dieu un don remarquable de discernement. (Dorothée) s'abandonna à eux en toute confiance ; il communiquait avec le grand ancien par l'intermédiaire du saint abbé Séridos et il fut même jugé digne de servir l'abbé Jean le Prophète. Tandis que le bienheureux abbé Dorothée était dans le couvent de l'abbé Séridos, où il menait avec succès le combat de la soumission selon le Christ, ces deux saints anciens décidèrent d'un commun accord qu'il bâtît là un hôpital, et qu'il en eût le soin : les frères en effet souffraient beaucoup lorsqu'ils étaient malades, n'ayant personne pour s'occuper d'eux. Il le fit donc, Dieu aidant, son propre frère selon la chair se chargeant de la dépense : c'était en effet un grand ami du Christ et des moines. L'abbé Dorothée soignait lui-même les malades ; quelques autres frères craignant Dieu le secondaient bien, mais c'est lui qui avait tout le souci de l'administration (trad. P.-M....

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