Auteur : Louis BERGERON.
 
Tome 3 - Colonne 1701
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Titre de l'article : DOYLE (FRANCIS CUTHBERT), bénédictin, 1842-1932.
Début de l'article :
— Né à Liverpool, le 25 juillet 1842, d'une famille irlandaise de huit enfants, dont six, ainsi que son père et sa mère, moururent dès 1845, Cuthbert Doyle fit ses études au collège bénédictin Saint-Edmond de Douai. En 1862 il émet ses voeux monastiques au prieuré Saint-Michel de Belmont. Ordonné prêtre par le cardinal Régnier, archevêque de Cambrai, le 29 juin 1868, il est successivement préfet de l'école de Douai, maître des novices de Belmont (1873 à 1888), charge importante qu'il remplit de manière directe et consciencieuse : presque une génération entière de bénédictins anglais reçut de lui sa formation monastique, parmi lesquels plusieurs ont été élevés à l'épiscopat ou à de hautes charges dans l'ordre. Ensuite sous-prieur à Douai où il enseigne la rhétorique, il est envoyé en 1891 au nouveau prieuré de Malvern et chargé en 1902 de la mission de Coughton. Il revient à Malvern en 1907 pour y être prieur jusqu'à la fermeture de la maison en 1918. Il meurt à Liverpool le 29 janvier 1932. En 1909 il avait été nommé prieur titulaire de Winchester, et, étant à Belmont, il était devenu membre du chapitre diocésain de Newport, d'où le titre de chanoine qui lui en resta et sous lequel il fut connu de beaucoup. La note caractéristique de C. Doyle fut sa dévotion au devoir d'état. Il était d'un abord facile, de manières charmantes, de bon conseil. Atteint d'une maladie d'yeux dès 1907, jamais il ne se plaignit et demeura toujours dans la joie. C. Doyle écrivit beaucoup. En plus de son active collaboration au magazine de Douai, — dont il eut le contrôle complet notamment dans les temps difficiles qui suivirent l'expulsion de Douai en 1903 —, et d'oeuvres historiques qui concernent l'histoire monastique anglaise, il composa des oeuvres spirituelles, qui pour la plupart sont nées de ses fonctions auprès des étudiants ou des novices, fruits de réflexions profondes, d'études et d'une longue expérience. On a de lui des Lectures for Boys (3 vol., 3 éd., 1879 à 1913), qui sont probablement parmi les plus universellement connues de ses oeuvres, courts discours qu'il avait coutume de donner aux étudiants de Douai ; Principies of Religious Life (3 éd., 1883-1906) ; The Teaching of St Benedict (l'enseignement de S. Benoît), 1887 ;

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